1121.
La boutade et le jeu de mots cherchent passage vers des évidences inaccessibles.
J’ai finalement choisi de passer à la postérité en traduction ; sous le nom de Shakespeare ou celui de Kafka. J’hésite encore au moment de publier mon autobibliographie.
Vous pouvez préférer mon tout dernier ouvrage.
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POUR
MASHO
-Tu vas me lancer tes
vestiges d’agonie combien de temps encore Masho ? Question d’ardeurs ? Tu sais ce qu’elle te dit la mégafiction ? Décolle l’infâme prudence et la rustine splendeur de tes sonates
en sourdine fixées d’insaturé. Tu veux parler des aspirations démocratiques de la CIA dont la violence exulte la tyrannie ? Quelque chose à ajouter sur Goethe, le Japon et Blanchot ? ENTAMER
UN VOYAGE AU BOUT DE LA NUIT PAR LE TROU DU CUL DU MONDE PEUT-ETRE ? Tu vas tirer sur Zeller toi aussi ? Tant que ça bouge, y a du fauve ? Les propos justifient les ambulances du moment
que ça crève ? Tu y étais au bord des mondes ? D’où il nous vient celui-là ? Décharge le nord de tes abymes pensées avant que je ne te luxe la mâchoire d’un fard.
J’apprends
le gavage des oies à des fins d’expression.
Au décompte je te
quitte
c’est là ton
existence Justifiée
ma bassesse toute
signée
parfois j’ai mal
pour tes yeux
Je
viens de comprendre que ma fidélité s’ébroue quand je sors. Je pars et je t’en fais le conte, sous la douche, le peignoir, le make up, débordé d’imprécis, j’ai besoin de te dire, mon déluré
minable.
C’est
mieux qu’un cannibale, une psychanalyse en rose. Ring ring : seul vainqueur, gavé d’abruti.
creusons,
je te prie.
Tu n’as
qu’à lire sieur Boarbaran, un spasme ventilé de mou dont l’aorte asphyxiée et phrastique élance un régiment de divans froids empaillés d’anémie, depuis la mort on n’avait pas fait mieux :
« une présence creuse marquant les fauteuils vides (…) dans un silence rendu aux souvenirs éteints (…) dans l’absence de deuils successifs »
Vibreur à l’appel du sucre. A moi il parle l’univers, l’étoile se traine en roulade rien que, le destin du soleil ne concerne que moi, je décroche, j’accepte
tous les appels, débordé d’amour mon moi standard.
Recevoir les mots comme les salir, tendre le cul au baiser de la belle. Tenir la part moche du conte.
L’astre ou l’aube d’un grand feu rêveur baise ta peau de
vertige et nos grands yeux vivants