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Je viens d’apprendre la mort du poète Pierre Petitpierre.

 

Son œuvre confidentielle, jamais exposée à la honte des recensions du magazine Télérama, sera dans quelques siècles redécouverte (la terre est meuble, n’en
doutons pas) au gré des coups de pelle d’un(e) universitaire guidé(e) par sa passion du rare (+ les travaux de terrassement).

 

Pierre Petitpierre n’est plus, nous l’apprenons de source sure, fauché par un chauffard du nom de Chevillard.

 

Le maladroit a pris perpète (l’éternité terrestre).