167.
Balzac s’est envolé vers le Japon, pas rassuré, dans un avion dont il n’avait pas bien compris qu’il décollait propulsé dans les aires vespérales, laissant loin
dessous lui les espaces dédiés à ses chaussures.
– Pourquoi rester assis, je vais prendre l’air, me dégourdir la couenne des idées, revoir la fin D’Ulysse dans la valise, insista-t-il, la main sur le
loquet de la carlingue (« Jolie petite soubrette. »)
L’hôtesse de l’air hésita un court instant de trop. Vertige des altitudes ? Pas assez de whisky ?
Vouaff – coup de vent – schlurps démentiel de la nature –
des éléments
– Balzac hors de l’étui d’acier
au milieu des nuages
flottant dans l’air frisquet
blanc tom bant-méditant
à contre-emploi dans l’espace dudedans
météorite largué d’un autre espace sidéral
– Quelque chose se dérobe sous moi
D’en haut, < )° °// ° ° ° °), à travers les hublots,
point dans le vide que les regards ne parviennent pas à ramener
‘
à retenir
,
qui diminue à une vitesse inégalée dans la littérature française
B
A
L
Z
A
C
.
.
.
.
.
.
– …..Revieeent !
Je n’approuve pas tellement quant à moi votre conception toute mallarméenne de la syntaxe du japonais ; vous avez écrit quelque chose comme « PV cordialement vers. » Mais, l’intention
quant à louable était comme, vous pardonne. ちっぽけな教師
Très joli calligramme (ou galligramme, si on pense au billet suivant) !
Et le Japon, déjà, comme s’il s’était agi de cette balle de baseball dont il est si friand, fait un gros pas un gauche, un à droite et se positionne à être dans l’Axe et tendre ses
cent-vingt millions de bras bridés et dire plein de reconnaissance : 本当にありがとうございます。