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Je partage l’inquiétude grandissante. Il est impératif de préserver incontinent les océans, vessie de notre planète. Goutte que goutte.
Heureusement, les flots de livres qui inondent aujourd’hui l’espace auparavant dédié à la surprise, mirage dans le désert, plongent les lecteurs dans
l’eau jusqu’aux genoux.
Certains libraires imperméables aux crises écologiques, mais débordés, à la limite de la noyade organisée, se répandent en plaintes déchirantes.
– Voulez-vous que j’assèche la Mer Rouge ? leur demandait au téléphone David Moïse improvisé.
– Non. La Sodis et Volumen !
Pensons à la vitesse d’une catastrophe ou apprenons à patauger.
En attendant, je vous propose d’admirer le déluge organisé dans l’aquarium de L’Esperluète, à Chartres, où
nous serons le 14 mai, à 19 heures (prévoyez vos bottes et vos chèques en bois).