439.

 

Je lis rarement en diagonale, plutôt de travers.

 

Ce livre de B.S. Johnson s’ouvre comme un cercueil et se referme sur un tombeau.

 

Il avait bien envie de lire Melville, mais les histoires de pêche et de célibataires lui soulevaient le cœur.

 

– Mao connaissait-il Mallarmé ? se demandait le petit éditeur.

5 Replies to “439.”

  1. Miss Molloy dit :

    Déborde Junky et Melville et Johnson sur lit moitié nu tout long du corps devenir yeux entier réversés dans LAISSEZ PASSER LA GORGE ne pas
    crever, le temps de tout dire. de tout dire.

  2. Miss Molloy dit :

    Déborde la mer !

  3. PhA dit :

    Malchanceux ceux qui ne lisent pas BS Johnson. (Je viens de terminer la lecture de sa biographie par Jonathan Coe, j’en pleure encore.)

  4. Miss Molloy dit :

    « Apte à ne point te cabrer, hue !

    Poste et j’ajouterai : dia !

    si tu ne fuis 11 bis, rue

    Balzac chez cet Heredia.

    Au charmeur des Muses becque-

    té, plus prompt à l’estocade,

    l’étincelant Henri Becque

    rue, et 17, de l’Arcade.

    Rue (as-tu peur) de Sèvres onze

    Subtil séjour où rappliqua

    Satan tout haut traité de gonze

    Par Huÿsmans qu’il nomme J.K.

    Victor Margueritte. On t’enjoint,

    Poste, de le prendre en ta nasse

    Rue, est-ce Bellepêche ? point

    Mais quarante-deux Bellechasse. »

    Les loisirs de la Poste, Ecrivains, Stéphane Mallarmé

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