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Dans le livre d’un écrivain français dont l’écriture gracquait aux entournures, le petit éditeur avait découvert à la page 189 qu’un roi de sang princier ou prince
de sang royal faisait faire, sur un tertre, une volte à son cheval. L’audace l’avait abasourdi jusqu’à l’extinction de voix. Enfin ! une littérature à hauteur des Barbares annoncés par le
titre. Enfin ! un éditeur chez lequel le foin ne repoussait pas. Car cela circule du tonnerre dans les librairies pour statues équestres.
– Je commence toujours par dénigrer. Quitte ensuite à faire ici et là, du bout des lèvres, en regardant ailleurs, des excuses sincères et circonstanciées, dit
le petit éditeur désolé.
– Vous ne m’aurez pas au défaut de la cuirasse, surenchérit Grégoire Samsa, en faisant faire une volte au scarabée sur lequel il enfourchait son cheval de
bataille.
Grâce à la profusion de livres manifestement nuls, de nombreux éditeurs peuvent publier les médiocrités dont ils sont les dépositaires avec la certitude d’avoir évité le pire.