463.
Le propre de la rentrée littéraire est de nourrir l’abcès vite asséché de mon ressentiment avide.
Quel intérêt ai-je à demeurer en repos dans ma chambre si ce n’est pour y attendre la remise du Goncourt ?
– Nous mériterions, jaloux que nous sommes, un bon succès de librairie ! dit le petit éditeur à son équipe réunie.
En attendant, faisons la liste des grandes œuvres que nous n’avons pas lues.
+ Pourquoi j’écris, d’Orwell.