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Invention du roman climatique hier sur France Culture. Une spécialiste de la question commente un écrivain venu du froid, véritable coqueluche contagieuse de
la critique française : « Quand vous parlez du vent, de la tempête qui se lève, on a froid, et on sent le vent, vraiment… physiquement…. Quand vous parlez du lac, qui est gelé, on ressent la
neige… »
Sans doute suffirait-il que la critique un peu bêtasse sorte la tête du compartiment à glace et renonce à dormir cul nu la fenêtre ouverte pour retrouver la
fraîcheur d’un souffle polaire.
– Une interview des ours ? espérait le petit éditeur, chaussant raquettes et chapka.
(Plutôt Iceberg de Fiona Gordon, Dominique Abel et Bruno Romy.)