567.

Bien sûr, la tablette électronique est l’avenir du livre, et plutôt deux fois qu’une, mais je préfère pour le moment continuer à empiler du côté droit plusieurs
tablettes de chocolat, du côté gauche des tablettes imprimées, deux accoudoirs indispensables à une lecture confortable.

 

Certes, les éditions Argol font un travail éditorial admirable, je ne dirai jamais assez le plaisir renouvelé que me procurent les lectures lentes et répétées de
P.N.A. Handschin (dont l’existence est sujette à caution impossible à payer) ; j’ai néanmoins sujet de me plaindre de la reliure très négligée d’Abrégé de l’histoire de ma vie,
collée avec les pieds, pas même cousue. Ma vie, par contre, quelle souplesse, quelle séduction entre mes doigts de pieds !

 

Pas de lésine sur la reliure, cousue collée, sinon je n’achète plus, vous vole et lis avec les pieds. 

 


Le petit éditeur à pied d’œuvre.

2 Replies to “567.”

  1. anonymous dit :

    J’ai lu l’abrégé de ma vie sur sa typo minime où le noir vire au bleu (fabuleux!) et sa mécanique m’a secoué toute le nuit : 4h34, 7h55. Le titre est trompeur : cet abrégé est un concentré qui
    infuse lentement, sourdement et qui tache et qui shoote.

    Alors oui, la littérature, ça tache, ça insomnise, c’est un en-deçà de soi: c’est bien ça. Alors je Kif (mais comme personne d’autre). Merci Marsac.

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