One Reply to “627.”

1. ceci n'est pas moi dit :

   9 février 2012 à 1 h 34 min

   Puisque nous en sommes à la ponctuation des minutes, je nous invite aux virgules des secondes,  même si elles paraissent déguisées en point de non retour. Je m’en vais. Ca suffit. Je m’en
   vais. Vous n’êtes pas plus vous même que je ne suis. Il ne s’agit pas de servilité. Je ne parle pas de Papon ! ou de Papa ! Je vous parle de moi, de l’histoire dans l’histoire, je vous
   parle d’Amiel ! JE CEDE.  L’humilité n’est pas la servilité. Ou alors je me gourre encore de chemin, ce n’est pas une question de direction, puisque à chaque fois je me trompe de
   chemin A CHAQUE FOIS Et d’abord je suis grecque ! Je suis plusieurs. Ils sont plusieurs. Je vous parle des légendes. EN FOIRADES SI VOUS LE DITES.  VOTRE MINUTE DE CHAHUT SONT MES
   LEGENDES. Voilà ma croyance. Je m’en vais, je vous aime, je vous déteste, dans le mille, le milieu,  je m’en vais, qu’on passe à autre chose, qu’on ne réédite plus jamais les
   oeuvres d’Amiel, qu’on nous épargne, et Mallarmé, mais qu’on lise ses correspondances sous ses vers, qu’on sente les tourments sous le contrôle, je ne vois plus rien du tout, je tombe, ou
   alors qu’on ouvre le feu, qu’on se taise, je parle de moi, que cesse le show sans le buisness, FIN DE LA REPRESENTATION PESTILENTE, STERILE ET FOIREUSE DU JOURNAL D AMIEL QUI SE PRENAIT POUR
   LE MESSIE DU LIVRE A NE JAMAIS VENIR, ou alors je me change en exposition universelle du nombril defequant dans le fil ombilical de ma propre absence,  je me tais, je ne suis pas
   stérile, je suis sterile, ok, SE TAIRE, IL, moi me taire, car il,   je passe, je passe à autre chose, pas emmurée, pas silence contenu, non je vais decontenir, pas
   cracher, pas crasher, JE NE SAIS PAS, je vais faire la chose sans la representation, AVEC LE CORPS, ou alors j’ecris la fete forraine sans les reins qui auront laché le corps qu n’en peut plus
   d’etre coincé dans cet opuscule de boulevard de la rue des evidences, oui il y a des dictateurs, je suis la fille d’un dicateur,  et non ce n’est pas le point Godwin, c’est mon histoire, qui
   n’a aucune importance, si ce n’est d’esperer en faire quelque chose, vous pouvez hurler, me dechirer en morceaux de statue de marbre en peau de plomb de fer, j’y mettrai du cuivre,
   car je suis cristal, JE NE SUIS PAS ORPHEE, je ne pretends pas, je ne veux pas remonter des enfers, je suis une moitié d’albatros, et je dois vivre avec, albatros ou limace qui se suce, la
   limace, je n’ai pas dit LUXE j’ai dit cristal, oiseau, fragilité aberrante,, me mepriser, je veux devenir, oui les grands mots, je veux devenir un mouvement, une femme, je veux vivre, alors
   virgule, maintenant je dis virgule, à vous, à moi, je vous embrasse, les embrassades, toujours les embrassades,  je ne vous ne demande pas de m’aimer, ni de me detester, dans un bordel,
   dans un asile, dans LE XXXXX qu’on ne peut plus dire, où vous voudez, comme ça voudra, ce n’est pas le point Godwin, ce n’est pas clos, ou alors moi est clos, et c’est la fin de
   moi, en pleine salve de ma salive debile et improductive, je suis la cloture, je dis virgule, la representation de l’obturation du savoir le flingue sur ma tete, STOP, je m’en vais, c’est ça,
   disparaitre sans faire d’aphorisme ou en faire, apparaitre, y a rien sous le chapeau du magicien qu’un colombe, une conne de tombe, je suis la tombe de la cave, et oui la rafle m’etrangle la
   gorge, l’humilité n’est pas la servilité, tomber à genoux, je tombe,  oui, parce que je crois. Aux elfes, aux magiciens, aux chamanes, au désir, AU DESIR, naive comme une foire de
   monstres sans dents qui prennent le ventre pour le coeur et la parole pour des poils, je crois aux chamanes, aux sorciers, aux marionnettes, je crois aux fils qui sont plusieurs, je suis
   etranglée de fils, je dois disparaitre, mais pas de point, pas de point, s’il vous plait, pas de cloture, ou alors tirez, pas l’enfermement, pas le meurtre, pas l’assasinat, si ce n’est de moi
   meme, PAS DE MEURTRE, FONDUE, je veux fondre, MAIS JE LE DIRAI, je suis une femme, je veux fondre, trouver l’alliage,   JE VEUX VIVRE, PAS CREVER,  moi, au revoir,
   ça, un trajet,  une sensation, ne me cloturez pas, je me baillonne, je veux vivre, il ne faut pas le dire, c’est incontenable, pas un point, une virgule qui puisse cramer le dicktact.
   Pousser par le milieu du devenir et s’en foutre plein la tronche, le sexe, la langue, le corps, la vie.