773.
Les manuscrits manquent plus que l’argent. À croire que la rentrée a épuisé toutes les réserves.
Je ne vois guère que les bons écrivains pour affirmer que la littérature ne se porte pas si mal. Il me semble que les écrivains hors pair sont plus
catégoriques.
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Vivre Vegas cardio-fiction
Mais scalper les yeux
à la vitesse de ….
On fait sauter l’orage.
C’est le poing de l’absence. Mais ce n’est pas le panthéon.
Je vais donc commencer par toi qui m’étrangle la gorge jusqu’au sombre. Tu vas te taire. Tu te tais. Ni Sindab, ni le vieil homme et la mer, mais seul et sans vérité. Te dire que nous nous
sommes fracassés le corps sous tes décennies de ronces. Tu suces le bord de tes jours faméliques et sans dard, tu déglutis le poing de la malchance qui t’as fait naître au Panthéon de la
survie, tu enfiles l’inconsolable par le sang, les feuilles par les bombes, ton sexe me pulsionner sutra, à l’hydrocarbure, le solstice dans le noir pâturage de l’autre flute. Et pourquoi pas un
air de flute ? Ou une histoire d’amour ? Et on se palpe la pastorale tout du long ? Je te parle d’un gong de foutre, comme éclater du tuyau ou sursaturer des veines. Lasso-typomaniaque,
goinfre-formol et dégage-blanc fournis ! Tout ce que tu veux, mais on ne recommence pas l’histoire, ou l’hiver, c’est pareil. C’est-à-dire, non pas retrouver le passage sous les
bombes, ou même trouver un passage où vivre sous les bombes, mais renoncer à vouloir en trouver un, car il n’y en avait pas, même sous les bombes, il nous faudra vivre. Devenir hormones à
tombeaux lustrés des grabats, et remonter en flèche le moral atrophié des juncky et lubriques. Mais en finir avec ces salades de traverser les rues en cherchant des passages à l’histoire, puisque
ce sont les rues qui traversent l’histoire. Et si rien ne te traverses, ni même l’illusion d’un jardin, tu renonces, c’est ce que je te souhaite, tu regardes le sol dévêtir ses efforts et tu
cèdes. Encore plus bas. Hurler. Tirer. Ne pas chercher lever la tête qui pèse son armature de vieux froid, ne pas boucher la matière, ni l’entendement,
mais scalper les yeux à la vitesse de l’éclair sans l’orage, ou un décompte, une somme d’espérance gelée de l’hiver battant la campagne
jusqu’à l’os. On débranche le civet des prières, les vieilles gorgées d’asphalte ne passent plus mes lèvres, ni même les montagnes, que sais-je, la vallée des lorgnettes pour cause
d’épidémie d’oboles. Mais un ring nucléaire sous apnée de balles crues. Des casques de cristal tuméfiés. Une armée de pelles cocaïnées de titane. Zeus en personne déguisé en Mistigri, ras la
gueule d’amoniac, les crocs de la mer qui auraient avalé du nitrate de plutonium à te déraciner la mâchoire, le voile et le turban.
Tu veux dire enturbanner le coeur ?
Eclate
le barbelé
Enfin, bon, tout ça s’intercroise, hein. Je me vois pas fumer le tilleul en écrivant une bombe. Ni vivre
follement en lignant le mou. Ca doit être une interzone mouvante. Quelque chose comme ça. Qui va, elle-même, bouger dans 3 secondes. Un talmud-vodka.
D’où la nécessité de trahir ce corps littéral. Créer cette étrangeté
démultipliée de soi, exister et pouvoir se quitter. Ici, le désespoir est un complément d’objet. C’était une impossibilité, ça devient vital, c’est par là. Incarner le merveilleux de ta vie et
créer un espace autre, un devenir autre, dans la construction de ce roman déréalisé où le récit l’emporte sur la destruction même. On agrandit les frontières qui deviennent des fenêtres. Et si on
n’y arrive pas, on a toujours la possibilité d’écrire plusieurs livres contraires en même temps. On a toujours la possibilité. Il nous faut passer et inventer le passage même. C’est une
reconstruction. C’est la chose la plus importante que nous ayons à faire. La plus belle, la plus difficile, la plus merveilleuse. Nous y croyons. C’est devenir un autre : ce double joker dont la
pile folle serait le livre et ta face douce, la vie.
*c’est du feu
Le cri, il
faut, c’est avant, on raconte, la chance, elle tient, entre tous,
Ce n’est pas exactement comme ça. Ce n’est pas de l’or sur du froid avant la nuit du feu, à l’est de la Diaspora, etc. C’est un arrachement. C’est mon corps. C’est ça que je veux dire. C’est la
déflagration du désespoir.
La gueule enfoncée dans l’extase, une steppe
d’étoiles sur la montagne sainte Joseph du désamour.
Est-ce que tu as déjà ressenti la sensation
de l’or ?
Tous mes baisers, Swift.
Un petit caractère. L’or flétri sur l’épaule, son squelette bouilli
par des années de pèlerinage aux Vieilles Lunes Fumasses. Port Royal
sur la ligne de départ
alors nous sommes tout à coups vivants, fleur affolée, éclatée de ma main, incomplète, aux bords démontés, à mesure que nous roulions la lumière sous nos
corps au passage d’une destination où l’attrait, puis l’autre, un lieu qu’elle n’avait jamais ressenti, tout autrement, cette voix aux draps défaits, comme elle est, avec la vie
profondément.
Et voilà maintenant qu’il nous faut expliciter à Port Royal la fonction de nos gros caractères alors que rien
ne justifie l’utilisation des petits. Et le rocher divague sous le capot de l’anguille. Il existerait donc une norme
d’écriture au catalogue des Entourloupes Mafieuses et Littéraires.
Trois fois et, dix-huis sous. On dépile.
Dénote
à l’intention du fictif libre de choix
Le mou s’est infiltré dans le texte, on
recommence
lls m’ont greffé une machine à l’intérieur. Une fleur gingembre et harissa pousse sous des muscles de nuit. Ou ils ont fait greffer. On les appelle les agents éclairs du Pornoshop., ce n’est pas ça du tout, des siècles d’héroïne folkent la diaspora sous desMoi, j’appelle ça l’amour. Ils ont dégrafé l’aphasie, troué le désespoir, ce sont
idylleshendrix,jerusalem et mustang, la harissa n’a rien à voir là dedans, c’est plus fort que folk, c’est une obsession mutliforme, une interzone de cables et de grains, on supprime la piste cyclable du pavot
musical de l’autre châtaigne à vapeur, on désintègre Adam à coups de, ni moderne, ni ancienne, mais vitale, on traverse le paso-doble cervical, des kilomètres de gong sous les lignes
politico-porno de l’autre lune, il manque un mot, un pornoshop à
l’intérieur,
ou fantastique intérieur, j’appelle,
j’appelle, je n’appelle pas ça le désespoir,
on fait sauter l’article, et le desespoir dans la benne hortensia
Et le désespoir dans la benne aux hortensias !
Et Edison peut décharger trois fois son flingue
en bois d’éclairs mafieux, embrasser Eve, dealer Future sous l’extatique pampabraisée de trips, ça pousse, c’est une révolte de Watt, de Swift et de foudre, nous renaissons.
possibilités zodiaques
Et nous
luisons
sous des
nuits
de
griffes.
bella-sniper
in
Jérusalem-Mustang
Des siècles d’héroïne
folkent
la Diaspora.
(H°3, « Livre 2 », After 3, pendant la floraison, car il n’y a pas de livre premier)
Ils m’ont greffé une machine à l’intérieur. Une fleur
gingembre et harissa pousse sous des muscles de nuit. Ou ils ont fait greffer. On les appelle les agents éclairs du Pornoshop. Moi, j’appelle ça l’amour. Ils ont dégrafé l’aphasie, troué le
désespoir, ce sont des siècles d’héroïne qui folk la diaspora.
Et j’embrasse le livreur d’éclairs. Je n’ai pas
dit Moïse.
C’est une synesthésie, une arythmie de forces et d’amour et nous passons la déflagration plutonium et sauvage que je me suis tapée sous la gaze aux illusions. Tu reprends
ton fumier, tu repasses le plastique à fleurs de ta couette blanche et tigrée, tu te fais désyphonner l’asphalte les dents en arrière sous un distique d’herbes, tu plastiques la
nuit sous tes artères mythologique version Jérusalem-mustang, on le traduira plus tard, je n’ai pas dit la nuit, et tu t’enfonces le tripode conjonctif dans la cire de tes yeux sans
oreilles. Suis-je claire ?
En leçon ou en gomina d’épopée le flip-fumier ?
Ils ont fait greffé une machine gingembre à l’intérieur de moi. Ce sont des fleurs harissa qui poussent sous des muscles de
nuits, c’est une tout autre vie. On les appelle les agents éclair du Pornoshop. Moi, j’appelle ça l’amour.
je transcrirai le mauve
du vent dans tes cheveux
A l’intérieur fantastique sur la route
Sur la route à l’intérieur fantastique
à l’intérieur fantastique sur la route
La force du rythmeprovient de la tension contraire avec laquelle la phrase, disons la veine, arrive à son point de charge ou de décharge maximum – mais déferler n’est pas déverser, on ne pisse pas sans muscles –
vient frapper la nuit ou éclater le point, ce nœud
étroitement lié de nos peurs, jusqu’à venir déchirer le poids du réel
.La difficulté majeure consiste àêtre capable de (re)créer un monde après l’explosion, ou avec, car ça se passe dans un même élan de plusieurs gestes. Quand ce ne sont pas des siècles. Le combat n’a pas vocation, pour nous, à se
substituer au poème mais sa force est telle qu’il peut nous en faire oublier de devenir. Le poème doit pouvoir s’ajouter au combat, ou se créer sur le lieu du combat, et figurer un nouvel espace
où nous puissions vivre, car il ne s’agit que de cela, au moment même où l’ancien monde s’effrite et témoigne. Rendre à la fois la déchirure, le battement, et la beauté nouvelle. Alors,
peut-être, l’écriture, tordue et réunifiée, pourrait laisser place, à ce que nous nommons, sans jamais encore l’avoir expérimenté :
SE RECONSTITUER
-Mais qu’on lui greffe un aéroflammes
!
La force du rythme provient de la tension contraire avec laquelle la
phrase, disons la veine, arrive à son point de charge ou de décharge maximum – mais déferler n’est pas déverser, on ne pisse pas sans muscles – vient
frapper la nuit ou éclater le point, ce nœud étroitement lié de nos peurs, jusqu’à venir déchirer le poids du réel.La difficulté majeure consiste à être capable de (re)créer un monde après l’explosion,
ou avec, car ça se passe dans un même élan de plusieurs gestes. Quand ce ne sont pas des siècles. Le combat n’a pas vocation, pour nous, à
se substituer au poème mais sa force est telle qu’il peut nous en faire oublier de devenir. Le poème doit pouvoir s’ajouter au combat, ou se créer sur le lieu du combat, et figurer un nouvel
espace où nous puissions vivre, car il ne s’agit que de cela, au moment même où l’ancien monde s’effrite et témoigne. Rendre à la fois la déchirure, le battement, et la beauté nouvelle. Alors,
peut-être, l’écriture, tordue et réunifiée, pourrait laisser place, à ce que nous nommons, sans jamais encore l’avoir expérimenté :
SE RECONSTITUER.
Et que nos baisers claquent le battement au fond du bois doré
Et c’est effectivement la palpation du pire. Va créer une vie.
C’est possibilités du love version rubis-titane. Du coup, le radium saute.
Je reprends, je veux dire je
commence, oui, je veux
dire.
Je vise le ciel, l’extase, le képi sans étoiles du Kilimandjaro. Et quand je dis extase, ça veut dire trafalguer l’atmosphère. Je prends la kalashnikov qui fait sauter la banque, la maternité, le
capitalisme soviétique, Gengiscan en personne. Tout le monde y passe. Je nique Barbe Bleue qui fornique la légende, je classifie, compile, désosse, identifie, constate, explicite, conçois,
assène, assèche, j’édifie la pyramide d’une super structure carcérale : l’extermination du cri.
Je sais tout et puisque je sais, je chiffre.Je prends des notes, consulte mes notes, passe les remulgues à la vitesse des secondes, marche
avant déroulé arrière, droit dans le mur qui tourne rond, carré, infréquentable mais ne cède pas, embraye les contre-offensives à la façon d’un bataillon talmudique enfiévré de
mortiers.
En
force, en foire, au vitriol et au traumas.
Passages, repassages, objections, digressions, décomposition,
millefeuille
de la conception, déconstruction du piton, reconstitution du cyclamen, pigeonnier de notes en traque d’hypothèses,
taxiphrase
d’exégèses, constat, combat, digues à volants, ce ne sont pas des volants, canaux de lignes, foutre d’ hypothèses et palpation froide, questionnement étanche, sous-ensemble métal, plans
coulissants, serrures à doubles-contraires, bas de parenthèses, niques-manchots, replis-ronds, décloisonnement des portes, voies, routes, soleils
curvilignes not too bad, décollement de la rétine, désengorgement du pire,
possibilités du love, pommes-fleurs version rubis-titane, désossement des soubassements par vision multimétrique, constructiviste, iconoclaste, politico-fusionnelle, assoiffée et
souveraine : William Gaddis au carrefour d’une convection de lustres hébraïques sous overdose de nerfs. Et tu
rajoutes, enfoncée dans tes cotes mutantes et magnétites.
D’où l’expression fusion en
œuvre.
Et tu peux aller te faire dialyser ta phrase, la bagouse psychique enfoncée dans le
grilloir des pages ou brouillard, c’est pareil, et ce n’est pas le Livre 3
un peu plus à l’Est de la
Diaspora
=
·
passages, repassages, objections du piton, digressions du cyclamen, décomposition giratoire,
millefeuille
de la conception, déconstruction en si, reconstitution par là, pigeonnier de notes, traque d’hypothèses,
taxiphrase
d’exégèses, constat, combat, digues à volants, canaux de lignes, Santiago de phrases, réfutation des hypothèses, palpation du pire, questionnement étanche, sous-ensemble métal, plans coulissants,
serrures-à doubles-contraires, bas de parenthèses, niques-manchots, replis-ronds, décloisonnement des portes, voies, routes, yeux curvilignes not too bad, décollement de la rétine,
désengorgement du mur,
possibilités du love,
pommes, orange-titane, désossement des soubassements par vision multimétrique, constructiviste, iconoclaste, politico-fusionnelle, polka et
souveraine
William Gaddis
au carrefour
d’une convection
de lustres hébraïques
sous overdose de nerfs
rubis vient après radium, mais en réalité, ce n’est ni l’un ni
l’autre, et quand je dis réalité, il faut renoncer à la comprendre, nous la créons
Fox-radar
du traducteur :
Nous traduisons ici par
:
« une
injection rubis et radium »
(H°3, Livre 2, After 3)
c’est créer de nouvelles voies en transcrivant celles
qui vous ont fracturé
Le
corps éclate le mur
qui troue la corde
qui dévie la trajectoire
Ceci est un
tissage, une deconstruction en dissection vers une possible reconstruction
mais qui est
en realité et, nous devons l’avouer, une chose physique, émotive et infernale que nous avons en nous.
Pas moins de quatre vingt dix hyperboles planquées sous la muqueuse, dix mille pulsations de marbre moins l’orage sous la peau détapée de l’éclair, bombant la digue, la hache, le sillicium et la
torpille, et la guerre froide hydrate un giravion de pieuvres surpiquées à l’hélium pétaradant le muscle, le volt, le chaud et la tribale jusqu’aux spasmes du Vercors défigurés de mou. C’est, on
raconte, oui on le raconte, alors comme ça on raconte, c’est avant la tyrannie du feu, après la guérilla, sous la cédille du désamour, une fonte, au milieu du jour, des pôles, des poches, des
creux, des passoires, des fourches, de la moëlle et des poings, que sais-je,
but not suaves, un fourgon d’incisives dériver le syntagme jusqu’à planter mes crocs dans tes sucs décatheloniens, dépulpés de jade. C’est plus fort que dévorer.
C’est plastiquer la nuit. Et ce n’est pas une mémoire froide. C’est le sud de mes phrases sur ton sexe bilbao, une perfusion sanguine dans ma bouche kérosène, le muticable des origines enfoncé
bien profond, une explosion de siècles dansant le nucléïde et la polka des fables et je me troue le coeur sous le turban de l’histoire adorée, avalée, suppliée, vécue, recrachée, louée, hurlée,
déterrée, défoncée en large, en forces, au vitriol et en travers de ma vie vegas fanfare,
chrome, samouraï, rouge vient après gorge, c’est rouge, chrome, échafaud, fanfare ou alors on mélange
Néréïde en or et russe
Lettre
à Dionysos
C’est les seins qui sont samouraïs. Au revoir.