779.
Souvent ils mangent le plat en croyant déguster la tarte.
– Son sourire est d’un limoges très pur malgré sa joue gonflée par la soupière.
Attaquons notre sujet sérieusement : la littérature ne souffre ni le moule ni l’étiquette, à moins d’être l’un et l’autre exclusivement.
L’explorateur n’ira pas loin. Le sens se joue de sa boussole.
– Qu’on me retienne où je fais un malheur !
(Une veuve
et deux orphelines.)
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j’aime ta police de proxénité
Et tu sais quoi Talmud, tu vas aller te prendre une pute au whisky du bar ! Et mon
poing dans ta mandragore ?
Mais où j’étais ?
Comment tu veux que je te dise, je ne suis pas toi !
Il faudrait dire nous.
C’est eux, maintenant.
et que ça saute !
PULVERISATION DE LA MEMOIRE. RIEN A FOUTRE. Que la vie me
rentre dans le corps
Nous devenir ils
On se méfiera des croisades et de la blancheur
du discours semblable à la noirceur de l’oubli. A force de s’acharner contre celui-ci, le combat décharne celui-là. Passe, un dinosaure en lutte sous
un âne. Le combat, d’accord. Mais nous ne sommes pas à la conquête d’un territoire, à l’ouest des states, à l’est de la diaspora ou dans la moelle de ton foin furieux. Ce n’est pas une errance.
Ce n’est pas le tic et le tac, ni le tic sans le tac. C’est quelque chose qui m’échappe. Ce sont des possibles. Trop. Un cerveau tressé. C’est une énergie trop forte. Il faut
l’employer.
C’est ça faire fuir
?
J’écris, en béton, les truites.
Ligne 3 Hors
Texte
Et
alors. Mars attaque le jersey de l’époque par le fil. Le kibboutz d’une mécanique dans le bide, pendant l’indigestion d’un gratin de truites, 80 chameaux dans le gros intestin. En béton, les
truites. L’errance et le territoire sans la poussée d’une trajectoire. La thèse sans la pensée, si tu veux. Possible. Souhaitable. En train de se faire. On ne fait que ça. Mais n’allons quand
même pas croire à la magie de l’histoire, fleurir dans ton cerveau en mou de papyrus, je parle de toi, version conquête du désespoir, dès fois qu’on y trouverait une
salve de gommes en bois d’acacia. Ou plutôt si, croyons aux fleurs. Donc, je te laisse payer la différence, et j’invente la suite. Pluto sort du kibboutz, et colonise la rue, le pays,
l’asteroide, la banqueroute, toujours plus haut que la terre, mais obligatoirement, dans les dérèglements de papa,
voile taupe et translucide, c’est grenat, on voit pas bien, et il rencontre Dingo aux Assises des Vieilles Lunes En Furie, ivre-mort, en tongs paprika, je précise que ça se passe pendant
la construction du canal de Suez, à quelques swings de Molloy, qui a quitté depuis longtemps la forêt, en feu, à l’est de la diaspora, suce les perles du sable, deux coussins d’air qui ne
chantent pas la soie mais l’infatigable jazz trompettes, un mortier dogmatique dans les oreilles, bouchées par les entournures, j’appelle, j’appelle, je n’appelle pas ça le désespoir, mais
laissons passer les yeux, ou les dents qui ne sont pas moulées de pâle, on raconte, je raconte. Ils négocient un bout de ciel, son goût, l’atmosphère ou l’extase, ma respiration, version
d’en haut, si tu veux.
–
Hé ! Pluton, on se fait un trip poker ?
–
Non ! Borges, je préfère le flip du territoire.
Un
dialogue de mouches étoilées regarde le monde se dévider de son sens en train de se refaire une beauté. Oui, puisque, je vous le dis. LE LIVRE VIENT DE PARAITRE. L’errance sans la trajectoire : 18 volumes papier, codés, reliés, graissés par les huiles translucides et mentales, la feuille arythmique, toujours,
en retard, poussif jusqu’à la fresque, encore, lui, la moëlle, on va voir, comment ça un jeton dans la glycérine ? Arrivons. Nous. Le tic sans la charrue du tac, dans le poil de ta main dériver
le syntagme des apparences. On a surélevé la cave : un geiser épilateur d’effroi, au milieu de la rue des hortensias, le désespoir, trois fois le désespoir dans la benne du facteur de la
maison de retraite des facteurs, son citron de peur dans la voix, devenue triple orange salto de sable, lui aussi, a rougi, ni une ni deux, Port Royal sur la ligne de départ, les lettres
flétries, sur l’épaule, saute la veuve Michaux, les seins samouraïs, à toute vitesse dans son bull car, expulse la mort, le silence, les veines de son clébard, bref, ce qu’il lui reste de dettes
et d’agonie. Le jansénisme s’offre le nirvana. Et nous luisons sous des nuits de
griffes.
Tu veux dire un astre dans la mâchoire Maurice-Hendrix-Blanchot ? Oui, je veux dire.
« Ma
boite cranienne électrifiant Méduse sous son astre. »
Suite du
roman dans le livre
Et la machine, sans mes jetons ?
Une oreille sale : pas le rock de la survie, ni le tango des fleurs, mais une flanelle sans le velours de la
valse, le panthéon de la soumission enfoncé dans la peur. Ou le coït de l’oubli. Tu choisis. Tu m’oublies. Et tu t’adresses directement à la maison de retraite d’Olivier Vapeur. Je suis certaine
qu’il y a une place pour toi. Ils publient.
Je n’écris pas pour démentir ta cause, ni pour sucer la carie de ta gloriole, on essaye, on le
fait, n’importe comment, on s’en fout, on prend du plaisir, et si j’ai envie de baiser en public ! mais nique la vapeur de ta cave, fais déborder les fleuves, arrache le triste, la trace, le mou,
invente, innove, fait quelque chose pour toi, fait passer de l’air dans le carillon de ta bulle, ça se déforme ici, ça prend forme ailleurs, sur quel ton il faut le dire, mais qu’est-ce que vous
êtes conventionnel, une bande de desespérés ! Vous auriez pas le coeur étroit ? Ou le cul !
Regardez,
Ici, on ne gratte pas le sol, on n’est pas en train d’étouffer la vie, on la fait jaillir et nous fleurissons,
Et si vos oreilles ont de l’avenir dans la saleté et le desespoir de votre regard,
Il est temps de vous injecter une fleur electrique et rubis, quelque chose d’un paso doble sensuel qui vous ferait changer la vue et le desespoir,
Sans lien de conjonction
De l’amour !
écoutez
quelqu’une respire en sous-sol, rangée entre les strates, une eau fossile, trop sage
il faudra bien crever la terre et démentir le ballonnement
car nos oreilles seront bientôt sales
Et le symptôme devient matière belle.
Le poids du plat en plomb sous le feuilleté
de la tarte qui claque des fruits en fleurs
Souvent ils mangent le plat en croyant déguster la tarte. Ils n’ont plus qu’à démouler leurs dents.