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Attentif aux publications du 15 janvier 2015 et à la verve civile de la guerre à l’antenne, j’ai oublié d’annoncer la sortie en deux temps de notre Trabant, Correspondance avec l’ennemi de Christophe Esnault, dont un poète pointu disait hier : « Ce livre aura un certain succès, je le sens… » Nous le craignons aussi tant les fautes en tous genres, de goût et du mauvais esprit, y chantent la mort renouvelée de la littérature. Il ne lui manque que l’étincelle dont on fait les bonnes explosions, polluantes à souhait. Nous comptons sur nos ennemis réels et imaginaires pour lancer ce produit d’appel à la mobilisation générale.
J’ai entre-temps oublié d’acheter la nouvelle couverture du dernier hebdo à la mode – invendable sans son contenu, m’a déclaré la buraliste.
Tout le monde y reconnaît le prophète au visage inconnu – J’aurais juré y avoir vu la tête d’Éric Pe… – Chut !
La littérature contemporaine a beaucoup fait pour singer la nature et déprécier notre rapport à l’écriture.
Le livre est disponible ici et maintenant et le sera en librairie dès le 15 mars : diffusion en deux temps.
– Et la bouche, tu la boucles !