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J’ai eu Éric Dussert au téléphone. Nous aurons notre article au prochain numéro. Fera le nécessaire. A grande envie de renouer avec l’esprit frondeur du
Matricule. Notre insolence lui plaît. Le Matricule renonce au courrier des lecteurs. Donne voix à la littérature.

 

–Vous êtes d’authentiques fous imprévisibles. Rien à voir avec le marketing de la révolte du Tigre ou d’Attila.

 

C’est vrai. À force de recenser à chaque numéro les copains (L’arbre vengeur) les copines (Finitude), Le Matricule avait perdu de vue sa ligne d’horizon en
cours de route et occultait les œuvres inouïes de la littérature contemporaine. Pour un rebelle, c’est pas fameux.

 

– Comment a-t-on pu ignorer Handschin ! se lamentait Éric, en se rongeant les ongles des pieds.

– Allons, allons. Tu répares au prochain numéro et on n’en parle plus. Promis juré, plus d’allusion.

 

Le croirez-vous ? Le Matricule revient à la littérature et s’engage à écrire en français, dans un style audacieux, sujet verbe des idées personnelles
sur la littérature, regard ouvert sur les périphéries, des citations enfin choisies.

 

David Marsac en tremblait jusqu’au bout des cils – sous son rimmel et dans ses bas résille.