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Après l’assassinat ciblé des personnages, commandité par le Nouveau roman, je pense qu’il faut aller plus loin, boire le roman jusqu’à la ligne, qu’on s’en dégoûte,
qu’on en finisse, tendons l’aorte de nos attentes narratives, coupons d’un trait le fil net du récit, tordons le cou à
nos intrigues – et avec ce qui reste, débrouillons-nous pour révulser les yeux de nos lecteurs dans leurs orbites.
Il sera toujours temps de faire machine arrière et de rouler à contresens sur les itinéraires bis du réel (direction : le roman).