1206.
Retrouver chez un autre éditeur plusieurs auteurs refusés par mes soins me confirme dans mes choix : j’ai bon goût.
Je reste modeste, nez en plus : mon confrère recruteur a un sens du commerce beaucoup mieux affûté.
Les auteurs périmés aiment beaucoup l’imprimé.
Nous sommes jeunes nous aussi. Mais depuis plus longtemps.
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« (…) Oui, tu as dit le cœur (…) tu as dit arrache-naufrage, emporte-foudre, orangée d’or
(…) tu as dit (…)
toutes les œuvres, tous les auteurs, toutes les géographies, toutes les sciences, toutes les situations, toutes les connaissances humaines, toutes les combinatoires, tous les numéros de téléphone
inutiles, tous les arbitres et les arbitraires, et les libertés, toutes les audaces littéraires et les maîtres qui les ont rendues possibles, tout ce que les taxinomies mettent à disposition de
l’esprit pour contenir les formes fugitives du monde impossible à contenir dans le langage (…) et rouvrir ainsi les portes du monde aux vivants (…) »
Simango
Comme vous l’avez raconté à faire sauter l’aube tout au fond du galop pour lui faire franchir les
paradis artificieux. De l’extrême densité de cet instant jusqu’à What qui avait duré et lui avait dit les yeux. Et même si c’était courir entre le jour la gueule d’un cygne sur les pierres,
vivant avec toi de chaque œuvre ou presque d’amour,
nous
sommes les rythmes fous d’une poétique en
fusion,
Lettres de l’espace
forall flowers todos estos dias
in which trembling diamonds
(…) et les paroles jaillissaient (…) David Marsac
comme s’il y avait plusieurs soleils pour aimer ce que le monde échappe
d’un fragment à l’autre ouvert qui en assure la continuité, la résistance
qui explose en ciel jusqu’à l’acharnement possible et placez-vous le cul dans la pompe froide de votre roman de salon azuré dont les
phrases en chaise longue et tongs de nouilles emplafonnent les autoroutes de formol On redémarre. On redémarre.
On
• redémarreAll the Springcomme tu dirais je commence cette parole qui n’est pas toujours évidente au départ, il a fallu chercher des corps.
Que suppose le langage. Et après j’ai trouvé ma voie à l’œuvre de l’étendue vivante qui n’assigne aucune fin aucune règle et déjà tremble les brutalités détracées d’où
nous avons surgi l’intensité de ton indéchiffrablebeauté. Afin d’affronter ton ultime exil, de mettre en œuvre ta propre révolution, il te faudrait désormais être plus libre que jamais, briser toutes les barrières,
faireéclater les
liens, les sentiments, ne pas accepter un autre ordre que celui des affinités, une autre chronologie que celle du cœur, un autre horaire que celui des rencontres à contretemps, les
véritables
Lettres de l’espace
All the
spring
TOUTE
Tu brûles d’un temps de foudre à toute heure de nos corps en son
ROUGE
inachèvement qui poussera plus loin que les choses à perdre et il se dégageait un accès d’exaltation pour tomber presque aussitôt dans le suivant
mais le sourire de WHAT !
(…) change tous les noms (…) de….. tout… notre….. de tout…. ébranlant sous le sol la nuit, un jour et
encore une nuit entière et des fleurs desabre du fond de quelques steppes décrivant
les courbes sur la route aux mille extravagances
(…) A What ?
(…) Writing a What ?
(…) Writing a poem ?
(…) Chap was writing a poem ?
(…) You mean the chap writes poems ?
et l’ombre
tomba, tomba, tomba,
comme la
mémoire tombée de l’oubli
dans ces
vacillations et variantes
Décolle-toi
l’œil de ta mâchoire jusqu’à te mordre de me le dire
(Aphrodite sort de ses dons)
TEXTE D’AMOUR
EN LETTRES DE
L’ESPACE
A l’intérieur, à l’extérieur, en
ressorts, de fleuves, de trajectoires, EN DESSOUS ET AU DESSUS des métaphores, en traductions de métaphores, de mouvements, ou d’allusions, LES ALLUSIONS TERRIBLES ! ça bouge, et tout ce que je
vois, je vous dis que ça bouge, c’est physique, à l’envers, il y en a de partout, l’univers me propulse, et ça donne, tout ce que ça donne, à sentir, à voir, à entendre, les influences, toutes
ces influences, mais c’est physique, c’est du talmud magnétique,
David Marsac : Le chant de la littérature court la matière qui libère des séries d’expirations qui vous font prendre un roman qui remonteà la rencontre d’un fragment à l’autre ouvert qui en assure la continuité, la résistance et qui explose
l’énonciation : Si vous croyez que Villiers est effrayé par cette
opération, du tout, il en a vu d’autres, alors avant d’aller voir Duras, Bernanos, je lève toute velléité de sténographie, passez votre tour,
Triple salto
dans la mâchoire. Divination lectorale.FRAPPEMENT du
récit ou une mêlée, un
miroitement divinatoire, « et rouvrir ainsi les portes du monde aux vivants » -Mais surgissez les
profusions, flambez-vous les écoutilles à l’hyperboréal,
liquidités comprises, je
ne sais pas ce que vous attendez pour transfigurer l’étroitesse de votre confiné pâlichon, c’est le tilleul qui vous embranche le calibre le long de la berge vers un trépas certain, virgule ou
exclamation ? C’est l’eau que vous cherchez à fendre, mais bouillez Royal ! Passez vermillon suintant, branchez-vous les sirènes en fluo rutilant, Des Esseintes vous en donnera du
grandiose ! 6000 euros de sincérité, mais de grâce, assez les morts !
d’une mémoire où j’ai lutté
(…) Alors continue à danser
(…) regarde le fond du temps (…) et la ferveur qui le heurte (…) elle est ta torche (…) ton autre cœur (…) la fusion (…) d’une inexplicable beauté (…) feu incessant (…) de ton intimité totale (…)
qui transforme les rythmes (…) d’où vient lutter (…) la mémoire au travers de l’oubli (…) de n’avoir pu te dire (…) le jazz sur les poètes américains (…) lorsque la soif (…) lorsque tu écrivis ce
poème (…) encore à l’exil (…) et de la peur (…) est-il aveugle ce fleuve (…) écoute seulement ta main (…) de tango
« (…) Brûler le temps que passe l’été (…) à (…) obscurcir ce qui n’est déjà pas très
clair sous cette avalanche (…) qui vit de, par et pour la poésie. (…) Le pire ? (…)C’est tout. (…) Etrangere comme ce n’est
plus permis au cynisme (…), à la vulgarité (…) à l’esprit de calcul (…) là où elle était
le plus souvent ignorée (…) il joignait (…) tout un travail (…) d’interprétation (…), on lui a fait comprendre qu’un poète qui poétise en public ne pouvait décemment prétendre à être un
artiste.
Rienque de l’écrire/On sent comme un/trois-petits-points/qui saute (…) Alors il a fait
(…) un poème (…). On ne se refait pas. Même dans la colère. (…) Même s’il a voulu
écrire en lettres de sang (…) son histoire (…) dans l’ombre portée de Verlaine « Voici des fruits… » et de Villon « Frères
humains… pour (…) ne pas passer la prochaine saison en enfer (…) autant dire demain (…) est un poème.
Pas
faute d’avoir essayé de se faire entendre (…) mais, à défaut de l’écouter ou même de
l’entendre, nul ne lui a parlé. Pas une voix n’a surgi de l’horreur (…) qui vive.
(…) Quelqu’un quelque part
lui a suggéré de rédiger une lettre, mais comment expliquer qu’on peut avoir écrit cinquante livres sans être capable de composer
un texte (…) de (…) l’ultime, la seule chose qu’on ne peut lui retirer (…) »
Pedro de Gamma
swings
(…) A What ?
(…) Writing a What ?
(…) Writing a poem ?
(…) Chap was writing a poem ?
(…) You mean the chap writes poems ?
TRADUCTEURS AMATEURS TANGO LUISANT DES
FLEURS
forall flowers todos estos dias
in which trembling diamonds
De cette matière plus profondément que nous-mêmes, toujours de manquer et de courir d’étonnement dans un espace qui offrait quelques
chances de jouissances et de poésie, dans ces formes et ruptures qui
furent le nom de ton inquiétude, d’une mémoire où j’avais lutté. Du mot aux yeux. Tu as vu. Tu as véritablement vu à partir de mondes distincts ce que les seuls
poèmes peuvent offrir. Je suis en vie car je t’invente. A cœur, à fusion, à miroitement.
J’ai sucé la clarté d’une nuit désireuse.
je vis les choses s’écrire comme une lettre à l’oubli
Et donc ces bras, ces bras du fleuve, cela fait allusion à un monde dont on n’a pas les mots, de lieu en lieu, de lieu
en lieu avec la fragilité on a essayé les étoiles, les mathématiques, que tout éclate du vent qui brasse les sens d’un séisme, d’une insurrection, d’une aventure baroque comme différentes formes
de soleils qui échappent, c’était de trouver, de créer, comme tu dirais je commence cette parole qui n’est pas toujours évidente au départ, il a fallu chercher des corps. Que suppose le langage.
Et après j’ai trouvé ma voie à l’œuvre de l’étendue vivante qui n’assigne aucune fin aucune
règle et déjà tremble les brutalités détracées d’où nous avons surgi l’intensité de ton indéchiffrable beauté. Afin d’affronter ton ultime exil, de
mettre en œuvre ta propre révolution, il te faudrait désormais être plus libre que jamais, briser toutes les barrières, faire éclater les liens, les sentiments, ne pas accepter un autre ordre que
celui des affinités, une autre chronologie que celle du cœur, un autre horaire que celui des rencontres à contretemps, les véritables. Sans doute avait-elle la fièvre. De voir et d’entendre ce
qu’autrement on ne voit et n’entend pas, et il en fallait beaucoup pour organiser le jour dans sa juste résonance pour te dire est-il aveugle ce fleuve, écoute seulement ta main for all
flowers,
et l’ombre tomba, tomba, tomba,
comme la mémoire tombée de l’oubli
dans ces vacillations et variantes
et l’ombre tomba, tomba, tomba,
je vis des choses s’écrire
«
Cet espace
libre et sauvage, cette résonance où la poésie, c’est-à-dire la musique est possible »
Le cœur
du traducteur
et l’ombre tomba,
tomba, tomba
comme la mémoire tombée
de l’oubli
dans ces vacillations
et variantes
et l’ombre tomba,
tomba, tomba,
je vis des choses
s’écrire
every fucking body stars delivery lights /For all
flowers todos estos dias in which trembling diamonds
Traduction du cœur du traducteur : Sauve ce que tu peux à partir du plus profond, mais de cette adversité ne me laisse jamais dormir.
= ?
« je suis en vie car je t’invente.
» Julio Cortazar, je vis des choses s’écrire
D’une voix de Tango
« (…) Je vis les choses s’écrire (…) comme les oiseaux (…) regardent le
fond du temps (…) et à distance le miroitement (…) avant qu’il ne commence à chanter (…) ce silence comme de vive attente (…). De sorte que la musique (…) éclate (…) comme une lettre (…) à
l’oubli (…).
Julio Cortazar
« afin d’affronter son
ultime exil, de mettre en œuvre sa propre révolution, il lui faudrait désormais (…) être plus libre que jamais (…) briser toutes les barrières, faire éclater les liens, les sentiments (…) ne pas
accepter un autre ordre que celui des affinités, une autre chronologie que celle du cœur, un autre horaire que celui des rencontres à contretemps, les véritables (…) sans doute avait-elle la
fièvre. Mais peut-être la fièvre permet-elle de voir et d’entendre ce qu’autrement on ne voit et n’entend pas (…) et il en fallait si peu pour organiser le jour dans son juste pas (…) dans son
bord exact (…) d’une mémoire (…) où j’avais lutté (…). Du mot (…) aux yeux (…). Tu as vu. Tu as véritablement vu (…) à partir de mondes distincts (…) ce (…) que les seuls poèmes (…) d’où
jaillissent tes enfants (…) pour te dire (…) est-il aveugle ce fleuve, écoute (…) seulement ta main (…) for all flowers (…)
Julio Cortazar