1066.
(Rupture de fiel.)
Nous revoici.
Nos amis semblent hermétiques à l’humour réversible du boomerang.
Pudeur et délicatesse. J’ai compris. Le Matricule des granges encense nos livres mais en changeant les noms, les titres.
Va, petit mulet.
Un forum de poésie tartignole nous a dans son collimateur. Les manuscrits abondent. La rime est riche. Vomi garanti.
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Admettons aussi la suite//
Admettons qu’ici, une fois, je siège et t’attende
Admettons aussi la suite//
On sonne à ma porte
Déjà ?
Vous pouvez détruire les notes et
souffler des viscères comme on empoisonnerait le dérisoire attachés que vous êtes à l’esclavage comme d’autres scelleraient l’horizon
Une chose que vous ne pourrez jamais
supprimer
est ce goût
de la danse, mon
insatiable liberté
Vous n’aurez donc rien compris à notre histoire, rien vu, rien ressenti
d’autre, rien dépassé de l’abstrait regard ou de je ne sais quelle note de restaurant, Kristeva dans votre serviette, et toujours pas de musique, rien appris vous non plus, rien pu imaginer
d’autre. Car ? Trop difficile à prononcer cette phrase ? On n’arrive pas à désapprendre Swift ? Q’une femme puisse aimer. Créer. Qu’une femme puisse vous avoir aimé de créer.
Je ne serai pas tant là demain
pas si disponible pas tant avide ni assis ou pas exactement pareil, et d’où vient le peu de savoir que tu n’écoutes pas qui tant pourtant détruit ce rien d’instant tien
consacré ?
Ne réponds pas, il
aura passé
Qu’est-ce qui nous désaimante
tant,
fidèles au pas de
tir ?
Combien tard et lourde et comiquement fidèle je te retrouve en bas de
note de restaurant
Tu pèses en vrac excrémentiel et je t’honore encore à la
bouche
Tu m’as bien fait plaisir
Nos anciens numéros ici disent moins une histoire touchée ventre à
ventre qu’une TVA
Pourquoi faut-il que te manger me robore.
nul repentir sinon renvoi
« C’est une course (…) aux feuilles serrées (…) qui égorge (…) étrangement le ciel (…) de crier. »
Avec Eric Pessan, Muette