1023.
Le roman n’est plus qu’un miroir tendu au lecteur. Pour le chemin, allez vous promener. – Tiens ! c’est tout moi, ça.
Ce serait beau dans la vraie vie si la vraie vie savait écrire.
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Le roman n’est plus qu’un miroir tendu au lecteur. Pour le chemin, allez vous promener. – Tiens ! c’est tout moi, ça.
Ce serait beau dans la vraie vie si la vraie vie savait écrire.
Ariane ma sœur, de quel amour rêvé
Vous naquîtes aux bords où vous fûtes aimée
« Je refuse la vie à tout ce qui s’humilie (…) Je n’existe que par ce doute qui danse (…) Je ne transmets que par ces questions
qui me secouent le sang »
Face à Face d’aucuns
s’entredévoreraient.
Rien à dire le sol est propre, les
bassesses les doigts croisés ont fait leur temps, il va falloir que ça descelle, qu’on ripe la grosse peau, sans rire, les doigts en place de gonds, se croire mieux qu’à blanc, ligoter le
dérisoire, c’est quoi sinon l’enfance brute, sinon la saleté gamine et son odeur babare, le colza des grand-mères d’ici, les connes. On pourrait s’auto égorger comme une self défense
d’avoir pu se livrer ainsi à blanc, un rire baveux au cou et faire bailler les chairs, se marrer oui, on peut tout forcer d’un trait rouge, frimer la queue tendue trempée à l’encre, on s’y
croit méchamment, les romans à mille fentes, de l’attirail coincé où tu sens les plaisirs chevaleresques, on fixe les points oui, on démembre ,on n’a la gueule amène, on s’est fendu de
quoi ? Mais quoi, mais quoi, mais quoi !
Une croyance ?
La lettre d’amour que m’a envoyée Villiers sera à placer au milieu du roman. A
reproduire en l’état sans rien modifier.
Suivie pour une lettre d’amour ! Ca c’est du roman ! Mais je rêve ! C’est lui qui pionce sous sa paranaïa ? Triple-Agent Swift : vous
reprendriez-bien un peu de CIA ! Ouvrez les veines aux bouillonnements, et montez le son des Turkoises jusqu’à ce que je lui claque au visage aussi chaude que le Tigre.
Je ne tiens qu’une chevaline de mots, un briqueur de semelles, je tiens les portes, je pisse recta, je lave tout ce que je touche, je couche exclusivement horizontal, dresse matin, tue les jours,
garde les pleurs en économies, je tiens un linéaire bon teint sans UV, les romans main droite espaces compris, les remises de chèques, je tiens un ego dans ses langes, pour dit ce que de droit,
pour droit les bandes d’arrêt d’urgence, je suis une chevaline non foraine, tu comprends, et je convulsionne sur ordonnance
Royale.
Je ne te défie ni ne t’accompagne
encore moins te frotter
nous nous rassemblons à ta mesure
il faudra que quelqu’un brûle ces pages qu’on n’y revienne jamais des milliards de mots après sans croire un instant
il faudra vite que le laminoir ravale tes rages comme des recettes de cuisine
il faudra de l’ordre pour crever de sommeil
sinon sans quoi ils tueront leurs enfants d’avoir si docilement désappris à dire
Décolle-toi l’œil de ta mâchoire jusqu’à te mordre de me le dire.
Tu n’échapperas pas au minuscule des hommes au
petit con de leur cul dont ils se dévissent à bander leur langue, pas même toi la langue toute échappée, l’impressible rendu, tes acides même, tu subiras plus net sans pourquoi. T’admirer
d’autant.
Tu n’échapperas pas au minuscule des hommes, au
petit con de leur cul dont ils se dévissent à bander leur langue, pas même toi la langue toute échappée, l’impressible rendu, tes acides même, tu subiras plus net sans pourquoi. T’admirer
d’autant.
On n’est pas en bord de mer Villiers ni en résidence pour lanceurs de palmes et personne ne
lustre ici les bretelles de la littérature. Mangeoires de grand repos et vieilles mousses s’abstenir. Ici. Dans le sens du grand amour. Jusqu’à l’aurore.
On vise l’extase et tu tends la bassine et combien pour crier ? Plus personne pour nous en
sortir, on s’en sort, au bord, à l’extrême, de nos forces, de nos constellations, les mondes, et quoi ? Trop bas. Trop bas de quoi ? Trop bas de devenir ou pas assez haut de crever ? Et
d’où tu te mesures ? Elle est où ton hémorragie ? Il est où ton combat ? Et ce désir qui frappait la nuit, j’ai plongé mes rires ras la gueule d’amoniac à t’aimer jusqu’à me
déchirer le corps de milliers d’histoires, traversée d’écritures et de toi, traversante de voir, et de ne rien y voir, trop, trop, trop, obstination, ma voix, la jouissance, ici la liberté, cette
lettre d’amour au milieu du roman, et tu m’écris de je ne sais où, d’une embaumerie peut-être ?, trois versets d’hiver et dessous la langue ? A d’autres, Villiers.
Ta luge de poncifs et ta réflexion distante sur la terre de toutes mes libertés ! Tu nous écris
mille ans d’hiver sous les pneus à trois doigts de radars ? Un comas dans la littérature ? La glace du refus ou glissante l’aube ? Yeats ! Nous y voilà ! Les îles seront de
neige. On avait dit criblée de lueurs. On avait dit. J’ai cette lettre de toi. J’ai cette lettre d’amour. Par le bas Villiers ? Tu oses me parler comme ça.
NE ME FAIS PAS CROIRE QUE TES YEUX ONT DESERTE
LES MONDES.
J’ai cette lettre d’amour que tu m’as écrite, ou lui, elle est dans mes mains, au milieu du roman, là où tout s’étrangle et s’arrache, ce que nous avons vécu,
ces feuilles, cette histoire, je crois qu’elle vole, c’est de vivre Villiers. Défonce la mort, et de créer. Enfile-moi jusqu’aux étoiles. A
un de ces jours.
Ton bunker en trois dimensions de mousse dans mon tamis léopard + hélice à truites ! D’où tu me parles comme ça ! Tu fais
le mort sous la table un lundi matin ! Et le chiffon à fondre les nouilles pour quatre heures ? Tu appelles ça penser ? Mais lève-toi ! Explose un buste ! Trinque à la
divine ! Il faut te donner une loupe à chaque ligne ? Ne devoir que la vie. Mais convulsionne ! Tu écris à l’économie ? Ce sont les os du bouillon qui ont cédé ou le puits du crâne
qui se déverse ? Villiers tu marbres! Défonce la mort ! Enfile-moi jusqu’aux étoiles. Qu’est-ce qui t’amoindrit les yeux à ce point qu’on te dirait évanoui dans les îles du Corrib. Fous-toi
un coup de râteau dans ta floconneuse ! Il faut te le dire en quelle langue !
L’AMOUR
EST AU MILIEU
DU MANUSCRIT!