1020.
Le vide de ce gars-là, ce qu’il écrit, me fascine. Je m’y enchaîne le foie tendu.
Au-delà de la langue ? – Le chant. L’horizon. Les Amaps.
Je préfère une injustice à trois heures de lecture perdues.
Notre époque a inventé le roman escalator. Qui dans le flot est personnage, qui est lecteur, on ne sait pas.
Mais qu’un écrou lâche – et l’on verra l’escalator devenir laminoir.
50 Replies to “1020.”
Comments are closed.
Nous piétinons
l’hier
ce Qui nous suit
vibre de nous dès que nous le rattraperons
Tu t’es si bien compromise
A regarder en face
Essuie donc tes lèvres
et je n’existerais pas
Je connais Tarifa
du moins sa face venteuse
Pas de virgule entre irrespirable et le flingue. Irrespirable un flingue tendu contre le jour. Et c’est démontation.
Ce que je suis venue questionner ici est le lieu que je ne peux nommer qu’à l’extérieur d’une langue de ne
devoir que la vie.
Comme ces cavalcades magiques qu’au fond je n’ai jamais cessé d’être, entre l’espace sauvage de ses yeux guérison qui supposait le corps circuler tant que les hommes au désir qu’elle portait et
qui était peut-être celui d’une Force ou d’un Dieu qu’un jour ou l’autre et d’une certaine façon de sa gorge que le génocide n’a pas réussi à
définitivement broyer. Suis-je claire ? Est-ce que je me fais bien comprendre ? Tirer sur tout ce qui bouge et la seule chose que je puisse faire, on dirait que ça bouge, mais rien ne
bouge du fond d’un puits duquel je suis un étouffement et je m’engouffre dans quelque chose qui ne serait pas une direction mais une sensation, une démontation de l’air, je n’ai pas dit un goût
d’apaches, j’ai dit un goût de souffre, de poudrière, rien qui ne me laisse approcher flotter ou avoisiner voleter, rien ne flotte dans l’étau de l’oubli ou je tire. Alors. Oui. Enterrés vifs.
Leur tombe elle-même à disparu, le trou qui git à leur place fait redouter le risque d’y sombrer. C’est une impossibilité à respirer, c’est rendre l’air irrespirable, un flingue tendu contre le
jour, ce n’est pas vivre après, c’est vivre avec, une odeur d’oiseau mort qui gicle jusqu’au fond du corps. J’entends les râles, ce sont les rafles. Un giravion de pieuvres surpiquées à l’hélium
pétaradant le chaud, le volt et la tribale, et Gibraltar peut couler Suez par les fourches ou dériver le syntagme, aucun court-circuit ne peut plus m’arrêter jusqu’à planter mes crocs dans tes
sucs décatheloniens. C’est plus fort que dévorer. Ni même me souvenir. Me souvenir de quoi ? Ne pas oublier de vivre ou ne pas cesser d’oublier qu’ils sont morts ? Parce qu’elle était
trop difficile à prononcer cette phrase ? Qui veut prendre la parole ?
Néréïde à venir
Ce que je suis
venue questionner ici est le lieu que je ne peux nommer qu’à l’extérieur d’une langue de ne devoir que la vie.
Comme ces cavalcades magiques qu’au fond je n’ai jamais cessé d’être, entre l’espace sauvage de ses yeux guérison qui supposait le corps circuler tant que les hommes au désir qu’elle portait et
qui était peut-être celui d’une Force ou d’un Dieu qu’un jour ou l’autre et d’une certaine façon de sa gorge
que le génocide n’a pas réussi à définitivement broyer. Suis-je claire ? Est-ce que je me fais bien comprendre ? Tirer sur tout ce qui bouge et la seule chose que je puisse faire, on
dirait que ça bouge, mais rien ne bouge du fond d’un puits duquel je suis un étouffement et je m’engouffre dans quelque chose qui ne serait pas une direction mais une sensation, une démontation
de l’air, je n’ai pas dit un goût d’apaches, j’ai dit un goût de souffre, de poudrière, rien qui ne me laisse approcher flotter ou avoisiner voleter, rien ne flotte dans l’étau de l’oubli ou je
tire. Alors. Oui. Enterrés vifs. Leur tombe elle-même à disparu, le trou qui git à leur place fait redouter le risque d’y sombrer. C’est une impossibilité à respirer, c’est rendre l’air
irrespirable, un flingue tendu contre le jour, ce n’est pas vivre après, c’est vivre avec, une odeur d’oiseau mort qui gicle jusqu’au fond du corps. J’entends les râles, ce sont les rafles. Un
giravion de pieuvres surpiquées à l’hélium pétaradant le chaud, le volt et la tribale, et Gibraltar peut couler Suez par les fourches ou dériver le syntagme, aucun court-circuit ne peut plus
m’arrêter jusqu’à planter mes crocs dans tes sucs décatheloniens. C’est plus fort que dévorer. Ni même me souvenir. Me souvenir de quoi ? Ne pas oublier de vivre ou ne pas cesser d’oublier
qu’ils sont morts ? Car. Ou. Parce qu’elle était trop difficile à prononcer cette phrase ?
Ce que je suis venue questionner ici est le lieu que je ne peux nommer qu’à l’extérieur d’une langue de ne devoir que la vie.
Comme ces cavalcades magiques qu’au fond je n’ai jamais cessé d’être, à l’espace sauvage de ses yeux guérison qui supposait le corps circuler tant que les hommes au désir qu’elle portait et qui
était peut-être celui d’une Force ou d’un Dieu qu’un jour ou l’autre et d’une certaine façon de sa gorge
que le génocide n’a pas réussi à définitivement broyer.
Avec Georges Perec et Céline Minard.
Ce que je suis venue questionner ici est le lieu que ne je peux nommer qu’à l’extérieur d’une langue de ne
devoir que la vie. Avec Georges Perec
Il faut aimer
etc.etc.etc.etc.
Il faut aimer les Amaps comme nous-mêmes, comme cochon pendu
comme quoi rien n’entravera jamais
notre affection
Les Amaps bon sang!
Javanais
Wigati kanggo translator.
Basa « kembang tatami, » aku care.
Anastasia au sommeil laisse plus de bassines que l’orage
Je repose en paix
Rassurez vos proches
Je gis selon l’adéquat
Tendez vos fils de peine comme des vers à la
ligne
Pêcheurs de quartier d’Islande
Rien ne viendra plus vous démanger
l’ongle
sous l’étendoir
vos draps ne gonfleront pas même un aperçu de
moi
en paix j’ai dit
faillir c’est mettre le canon du flingue au bon endroit
frémir pareil rire
mourir en hoqueteur
« D’une
Force ou d’un Dieu (…) qui s’étaient imposés (…) comme l’avait réjoui l’éclat. »
Avec Céline
Minard
C’était à chaque fois (…) comme ces (…) cavalcades (…)
magiques (…) qu’au fond je n’ai jamais cessé d’être (…) et l’espace (…) sauvage (…) de ses yeux (…) guérison (…) qui supposait (…) le corps (…) circuler (…) tant que les (…) hommes (…) au
désir qu’elle portait en elle et qui était peut-être celui d’une Force ou d’un Dieu (…) qu’un jour ou l’autre (…) et d’une certaine façon (…) de sa gorge. Avec Céline Minard
+ DEBOUCHER L’AUTRE MANGEOIRE A VAPEUR DU NOM DE LA MAUVAISE SAISON.
Note au traducteur.
Traduire « tatami de fleurs », j’y tiens.
Panique et frénésie du mot de
la fin !
Y avait-il seulement assez de
préexistence
compter le temps à soi est d’un clownesque!
je me vomis dès avant l’indigestion foigrasse
mais vous porte en santé
à l’orifice voulu
Ton tripode conjonctif enfoncé dans l’émail de ton apoplexique pensée à en faire claquer profond et durable la flanelle de ta phrase jusqu’à Golem-City. Un ring dans la mâchoire. Suis-je
claire ? Est-ce que je me fais bien comprendre ? Nous ne sommes pas à résidence. Nous ne sommes pas candidats à l’aliénation. Et mon cul sur ses lèvres diamant.
plus qu’un quart d’heure au jus à peine
les reins vrillés
la dernière goutte en tautologie
tauromachique de moi
repu jamais
quitter quoi?
un abri bus? Un loyer modéré? quelqu’un par l’autre sexe?
A la pluie qui tombe, j’écarterais bien les jambes.
Me taire ou sentir des pieds
Tu la cherchais encore la
phrase définitive ?
Quoi de plus
inepte que d’écrire nu
C’est parce
que la douche, le restaurant, le mariage…
Parce que, en
tombant d’avoir voulu accrocher une tringle immédiatement après la douche, plus d’avoir changé l’ampoule, d’avoir le pied mouillé sur l’émail du concombre la poisse oui dans un sens aussi les
carottes crues
Nu on s’offre
à l’ingestion totalitaire,on risque le coup de dé, on tend le cul à Mallarmé
Demain une
résidence pour auteur à poil
Un prix
d’automne nudiste
vraiment
ouvert
petits
éditeurs débraillés hype
une plume dans
le cul (ça va de soi)
Ton sexe
me pulsionner Sutra
L’heure des poules a
ceci d’excellent qu’on y mange à sa faim, l’omelette aux yeux
où sinon ici
exercer ma liberté?
Votre blog de sport
sent la sueur, le shampooing et le reste part au rinçage.
Un coït ininterrompu !
Marsac
vous
avez
mon 06
(dixit A)
mon estime
jusque lors
mon cœur
est déjà pris, sorry
mon
attachement
mon 02 et
mon 01
mon
@
mon cul
oui !
mon ombre
portée
mon régime
alimentaire
mon nom ne
vous dirait rien
mont
d’Arbois courant février
mon chéri à
Noël
mon nom je
vous l’ai dit mon problème c’est que je ne sais pas vraiment
monstre de
vous
Mon cher
Marsac
Alors
qu’attendez-vous ?
Il y a un
nom parmi ceux_là dont je suis assez fier mais que la pudeur m’oblige à vous les faire tous relire.
Swift, je crois que nous
sommes sur le feu.
On serait tenté
de créer
l’homme au point de croix
Borner les heures
Mourir enfin
Nos sac-poubelles
gras
Je me souviens avoir gardé d’un clitoris une image pieuse.
Swift, un tatami de fleurs, c’est pour
nous !
Je me souviens avoir gardé d’un clitoris une
image pieuse.
C’est
aujourd’hui et c’est un fait :
Anastasia
vous me plaisez, pour le genre de raison qui justifie la peignée et le point de suture.
Mon geste est
souterrain, à défleur de table: une table n’importe où, à Honfleur, une sacrée main de joueur de table, une manière toute crue d’attendre la suite, la main parfaitement gâchette.
il faudra bien un jour que je cède à toutes les injonctions d’Onan. Sans pause pipi.
Et quant à votre homard
Port Royal, palpez-vous le jusqu’à l’agonie.
La pensée du vide est plus dérangeante au vivant que le
non-être qui est le cadre du vivant. Le vide encombre et déjustifie. Il surodore.
Savait-il que le « parlêtre » pouvait aussi
pourrir la parole hors soi; la renier en légitimité et nous avilir tous au silence de qui a dit.
Lacan est mort de ce que je ne l’ai pas bien lu.
Des Esseintes, allez vous lustrer la marjolaine où je pense et placez-vous le cul dans la pompe
froide de votre roman de couloir azuré dont les phrases en chaise longue et tongs de nouilles emplafonnent les autoroutes de formol et de pâle. Votre sodomie à paillettes dans le San Francisco
retour. Je baise à plusieurs et avec Swift quand il veux. Il a mon 06.
Je voulais dire Métaphores sans poumon, c’est pareil !
Lettre à un
écrivain
Ce que je suis venue questionner ici est le lieu même de ne devoir que la vie. Dans les formes et ruptures qui seront comme le
nom de cette inquiétude. De toutes langues. De cette singulière faiblesse d’où elle lui écrit. Sans s’y
ensevelir qu’un autre tumulte.
le
roman
commence
ici
+ Suis-je claire, etc.
« ce que (…) je suis venue questionner ici (…) c’est le lieu même (…) que ne je peux (…) nommer (…) qu’à la limite (…) d’une langue (…)
de ne devoir que la vie. »
« Je ne parle pas la langue (…) que le génocide (…) n’a pas réussi à définitivement broyer (…) je suis étranger (…) de moi-même (…) au-delà (…) de chaque instant. » Avec Georges Perec,
Ellis Island.
HEROÏNEn°3
Note au traducteur
« Les (…) correspondent. »
Pour Pedro
Du conformisme de la littérature en jus de
râteaux à graisser les loutres de la fiction lénifiante + intrigue de passe moineaux
Parfois la beauté est le nom qu’on avait perdu.
Parfois la beauté est le nom qu’on avait perdu.