1019.
« …père prêtait esgourde à mon prêche. » Feuilletant à nouveau le livre de Jean-François Beauchemin, Le jour des corneilles, que je n’ai
jamais pris le temps de lire, ni eu l’envie, moins encore aujourd’hui à l’occasion de sa réédition en Libretto aux éditions Phébus, et malgré le bandeau annonçant livre culte, je ne
peux me défaire d’une sorte de rire nasal à quasiment chaque page de cette langue abrupte dans l’intention mais ridicule dans les effets, au moins sur moi. Ce livre plutôt honnête, autre manière
de le disqualifier, me paraît être le prolongement du film de Jean-Marie Poiré, Les Visiteurs, dont ce serait la version 3 ou 4, une nouvelle d’ailleurs est en cours, lui aussi film
culte, dit la publicité. C’est déjà pas si mal.
Je préfère de loin Repas de Morts, de Dimitri Bortnikov, chez Allia (même si j’aurais coupé un tiers du texte).
(Au passage. Mettez donc deux sonnets côté à côté sur une tablette numérique.)
Shana tova Swift !
« J’ignore si cette (…) langue (…) existe mais (…) elle consisterait dans le rapprochement hâtif et
instinctif (…) d’abrupt (…) et de félicité (…) que neuf mois plus tard il eut la surprise de trouver (…) à quasiment chaque page (…)
de l’extérieur (…) du roman (…) qui commençait (…) Villiers, Des Esseintes, Swift, Port Royal
Tout calcul
posé
Je
réserve
ce
jour
solennellement
et
inconditionnellement
le post n°
6524 de ce blog
à des fins
purement biographiques
Avant terme
et après
Déposez-y je
vous prie
un
copyright inviolable
Plus deux
vigiles
Plus tout ce
qui se fait d’ordinaire d’incroyable
en
pareil cas
La langue est toxique d’elle-même
Source :
Anglais
Cible :
Français
Anglais
(Au
passage. Mettez donc deux poèmes côté à côté sur une tablette numérique.)
Français
(Au passage. Mettez Fait Deux poèmes Côte
à Côte juin sur tablette numérique.)
Je connais enfin la dioptrie de google
!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!