Je ne cautionne pas ma traduction pire que du rideau à
courgette un soir de grande guenille, ce sont des choses qui arrivent David Marsac, qu’est-ce que vous voulez que je vous dise, j’ai essayé, j’aimerais bien vous y voir à essuyer le vent d’hiver
et flotter les brouillards, il fallait sortir la salamandre ? J’aurais voulu les iles de neige noires, impossible, je me suis vue courir d’effroi, voilà la vérité, ou Chevillard pire qu’un
râteau et toute la maison vide, vous appelez ça un poème, un triple matin en dessous d’au loin, pas moi, et ce sera l’époque de la moisson, et pourquoi pas le violon dans la brouette, on se
demande où sont passées les incisives, nuit après nuit, c’est confondant, j’ai fait plus mauvais que lui, ce sont des nécessités qui ne devraient jamais plus exister, ou mon œil qui a raté,
j’avais pensé à escarpé, toutes ces montagnes, et cet obscur goudron qui baille au foin, triple baise jusqu’à l’aurore, ça nous changerait, ça commence à me courir ,je n’ai jamais battu la nuit,
c’est ridicule, David, l’Astre ne m’a jamais quittée !
un jour tes yeux soudain s’ouvriront cherchant si souvent la vie comme le vent d’une chute
inversée
PELLE A INTRIGUE COMPRISE
HEROÏNEGRAMMAIRE
Je ne cautionne pas ma traduction pire que du rideau à
courgette un soir de grande guenille, ce sont des choses qui arrivent David Marsac, qu’est-ce que vous voulez que je vous dise, j’ai essayé, j’aimerais bien vous y voir à essuyer le vent d’hiver
et flotter les brouillards, il fallait sortir la salamandre ? J’aurais voulu les iles de neige noires, impossible, je me suis vue courir d’effroi, voilà la vérité, ou Chevillard pire qu’un
râteau et toute la maison vide, vous appelez ça un poème, un triple matin en dessous d’au loin, pas moi, et ce sera l’époque de la moisson, et pourquoi pas le violon dans la brouette, on se
demande où sont passées les incisives, nuit après nuit, c’est confondant, j’ai fait plus mauvais que lui, ce sont des nécessités qui ne devraient jamais plus exister, ou mon œil qui a raté,
j’avais pensé à escarpé, toutes ces montagnes, et cet obscur goudron qui baille au foin, triple baise jusqu’à l’aurore, ça nous changerait, ça commence à me courir ,je n’ai jamais battu la nuit,
c’est ridicule, David, l’Astre ne m’a jamais quittée !
Paradis
pour une traduction (suite)
John Keats, 1818
O thou whose face felt the Winter’s wind
Whose eye has seen the snow-clouds hung in mist
And the black elm tops, mong the freezing stars
To thee the spring will be a harvest-time
O thou, whose only book has been the light
Of supreme darkness wich thou feddest on,
Night after night when Phoebus was away
To thee the Spring shall be a triple morn
Texte traduit par R. D., 2009
O toi dont le visage a essuyé le vent d’Hiver
Dont l’œil a vu les nuages de neige flotter dans les brouillards
Et les cimes noires de l’orme, parmi les étoiles glacées
A toi le printemps sera époque de moisson
O toi dont le seul livre a été la lumière
Des ténèbres suprêmes dont tu te sustentais
Nuit après nuit quand Phebus était loin
A toi le Printemps sera triple matin
Libre traduction (en cours)
A toi dont le visage a vu courir l’effroi
De ton œil nu transparent à l’obscur
Et du haut de ses forces la noirceur d’un éclat
A toi que la beauté saisisse
A toi toujours dont la lumière fut le seul livre
Aux lieux irrespirables dont tu battais la nuit
L’Astre t’avait quitté
A toi jusqu’à l’aurore.
Paradis
pour une traduction (2)
John Keats, 1818
O thou whose face felt the Winter’s wind,
Whose eye has seen the snow-clouds hung in mist,
And the black elm tops, mong the freezing stars,
To thee the spring will be a harvest-time.
Texte traduit par R. D., 2009
O toi dont le visage a essuyé le vent d’Hiver
Dont l’œil a vu les nuages de neige flotter dans les brouillards
Et les cimes noires de l’orme, parmi les étoiles glacées
A toi le printemps sera époque de moisson
Libre traduction (en cours)
A toi dont le visage a vu courir l’effroi
De ton œil nu transparent à l’obscur
Et du haut de nos forces la noirceur de l’éclat
A toi qu’une beauté saisisse
Paradis
pour une traduction
John Keats, 1818
O thou whose face felt the Winter’s wind,
Whose eye has seen the snow-clouds hung in mist,
And the black elm tops, mong the freezing stars,
To thee the spring will be a harvest-time.
Texte traduit par R. D., 2009
O toi dont le visage a essuyé le vent d’Hiver
Dont l’œil a vu les nuages de neige flotter dans les brouillards
Et les cimes noires de l’orme, parmi les étoiles glacées
A toi le printemps sera époque de moisson
Libre traduction (en cours)
A toi dont le visage a vu courir l’effroi
De ton œil nu vierge à l’obscur
Et du haut de nos forces, dans la noirceur de l’éclat
A toi que la beauté saisisse