890.

L’écrivain de talent a l’air d’un chauve sans tête, coiffé du livre indispensable dont les lecteurs se lassent très bien.

 

Pendant qu’il frotte sa calvitie, son ami Marc Levy coiffe et recoiffe la perruque du succès.

10 Replies to “890.”

  1. a dit :

    faire le mort et s’y tenir

  2. a dit :


    Qui n’ôte rien à toi


    à la caresse,


     t’épaissit

  3. sun dit :

    mais

    il

    se
    vérifie
    souvent

    que

    le

    lave
    -vaisselle
    est

    plus
    poète

    que

    moi

  4. aime dit :

    Quelquun  aime

    Maladroit

    c
    omme

    un torchon de cuisine

  5. Anastasia dit :

    d’étoiles

     

    même si rêver

    jusqu’à l’étrange

    La joie n’obéit  à personne +

     BAISONS

    Et se mêlait à la
    suivante, en augmentait la peau

    les
    yeux                         en marge

    affirme,soulève

     d’où partent les
    forces
     fanfare

     te
    délier 
    le plus longtemps
    possible : de nos écarts :
    de nos
    excès
     : du refus de toute
    règle. 

  6. Anastasia dit :

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Combien et profondément le cœur.

  7. Anastasia dit :

     
     
    Alors il nous est possible de nous faire une idée, une torsade, un
    vertige de la foudre :
    hybride, érotique, épicée, défoncée, échancrée,
    foutraque, outrageuse, même si rêver se suffit à lui-même.

    Aux galbes dégrafés, aux déchirures caressantes, offerte à la chair des voluptés, assourdissante jusqu’à
    l’étrange. A la source d’une matière brute et mouvante, inconfortable, désinvolte, guêpier des yeux, vibrant support où chacun se mêlait à la suivante, s’en augmentait et la percutait pour venir
    battre ensemble contre les parois de l’être. La peau, les yeux, la disparition du texte, encore ignoré d’elle-même, en marge, dans les plis les plus protégés de sa chair, et brusquement s’élance
    ou s’échappe au rythme de l’esquive. Soudaine, de lumière, inévitable.

    J’imaginais que les mauvais jours, elle devait se voir osseuse, banale, tandis
    qu’aimante plutôt que de baisser la tête devant la tyrannie. Affirme, soulève, ajoute, c’est la vie, c’est la force, une fantasmagorie, une promesse de syncrétisme, un  pastiche déformé, une
    profusion de symboles, de signaux, de suggestions, un  palais des mille et une nuits lézardé, d’où partent les forces aux feuillages grimpant par-dessus des plateaux de fanfare, millefeuille
    ardent, chaviré de saccades, où tu viens te précipiter, t’abandonner, mon amour te délier. Indocile, indécente, le plus longtemps possible, tremblante de ses écarts, de ses excès, du refus
    de toute règle, insoumise de toute mesure, ignorante à tout renoncement, dans un chemin redouté, heurté, passionné, renaissant, en forme de poème, à la gorge phoenix,  comme on s’annonce à
    la sultane du lupanar.

  8. Anastasia dit :

    OUVERTURE

    DU TEXTE

    POUR LA VIE

  9. Anastasia dit :

     

    Rumeurs
    et caveaux narratifs :
    en force, en foire et au vitriol.

  10. Anastasia dit :

    C’est vrai,
    grotesque, outrancier, caricatural toujours et vivant au possible, comme si le flux seul pouvait donner sens et beauté à nos créations, comme si chaque instant trahissait la mémoire inévitable de
    ceux ordinairement masqués par le joug conforme et mélodique, narratif de l’ensemble qui fait disparaître saccades, élans, et déchirures de vie dans le précipité qui les délie.

    Des fleurs à
    l’hiver

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