888.

Notre émerveillement fait l’oiseau, et puis s’envole vers la mangeoire où ses mouvements de bec, un jour, finissent par nous gaver.

 

Faute d’auréole, le petit éditeur s’est paré d’un anus de secours.

43 Replies to “888.”

  1. Anastasia dit :


    Sur
     la
    route
     à
    l’intérieur fantastique,
     du
    rythme de ses yeux, soudaine, de lumière, il dit les rivières inévitables, d’une force à faire vivre, d’un pas nourri, mêlé, hors ciel. De cette déchirure, du verbe et du
    sens :
     le
    cri aigu de toute chose que l’on divise, semblable

    au gueulement du vent, quand il arrache, déracine, desserre.
    Jusqu’à
    l’obstination, c
    omme
    la vague qui l’étrangle.

  2. Anastasia dit :

     

    La beauté

    est

    un rythme
     

     

    cobalte d’étoiles

     


    comme ça l’amour

    coups
    de sang

     

     

    saccades
    du récit, le souffle
    langue

    yeux des
    rivières, soudaine lumières

    nourri,
    mêlé, hors ciel

    d’une force

    à faire vivre

     

     

     

  3. Anastasia dit :

    la beauté

    est

    un  rythme

    furieux navigation des voix,
    lèvres
    -feu,  langues insoumises =

    Astarté + chaude que Diane

     écarlate, vent-fleur AFFRANCHISSEMENT 

    Un cœur ?

    BAISONS

     

    de félicité

    un pornoshop à l’intérieur

     

  4. Anastasia dit :

     « ma voix (…) est un baiseur  (…) électrique 

     

    Brodsky : j’implose une oxydée

    Devant la pompe, on implose les
    reflets

    Une étoile rimée d’essence :comment ça
    Brodsky ?

    Qu’est-ce que tu veux que je te dise !

    ON ARRACHE LES PEAUX

    -Déflagration des mortiers, combustion des
    cyniques, déboitement des crevards, nouvelles, romans, pop-corn.

     

     « d’étoiles
    (…)
      de fleurs,  cobalte (…)
     yeux » MERVEILLEUX BATTEMENTS Pas comme ça : on traverse  la matière en réaction, un ring nucléaire sous apnée
    de
      de balles crues,
    il me prend comme il
    veut,  comme ça l’amour = 

    coups de sang (…)

     Qui a peur comme
    ça ?

    Combat 

    d’astres en excès

    un pornoshop à
    l’intérieur
    , ou fantastique intérieur

     

    de secousses

  5. Anastasia dit :

    De Nos
    Baisers

     

    Aux tremblements de soleils et de feu, aux astres en excès, au commencement des
    voluptés,
    comme l’éclat du  chant qui nous brise, follement et nos yeux libres,  au long
    baiser tonnerre, comme si partir, si bien que les étrangetés soufflent.

  6. Anastasia dit :

    + Déflagration des mortiers, combustion des cyniques, déboitement des
    crevards.

    Des fleurs à l’hiver

  7. Anastasia dit :

    Combat

     


    Parmi les ailes
    /Sur les nerfs/Azurite/Du verbe/Ecarlate/C’est plus fort que dévorer

    il dit les rivières,
    soudaine, solaire, inévitable, d’une force à faire vivre

    INSOUMISSION

     

    enfoncée

    dans l’extase

  8. Anastasia dit :


    LANGUES

    INDOCILES

     

    Un cœur ?

    BAISONS

    écarlate à
    l’hiver

     

    Par approximation, une promesse de félicité

    NOUVELLES, POÈMES, POP-CORN

    CONFETTIS, VOILURES, GYROPHARES

    Ni moderne, ni ancienne, mais vitale, des kilomètres de gong sous les lignes
    politico-porno de l’autre lune, il manque un mot
    , un pornoshop à l’intérieur, ou fantastique intérieur, j’appelle, j’appelle, je n’appelle
    pas ça le désespoir.

     

    TRAFIQUANTS DE POULES VIVACES, AMOUR

    CHANCEUX,ARTIFICIERS, COLLECTIONNEURS DE NUIT 

    de secousses

  9. Anastasia dit :


     
    LANGUES INDOCILES

     

    Un cœur ?

    BAISONS

    écarlate à
    l’hiver

     

    Par approximation, une promesse de félicité

    NOUVELLES, POÈMES, POP-CORN

    CONFETTIS, VOILURES, GYROPHARES

    Ni moderne, ni ancienne, mais vitale, des kilomètres de gong sous les lignes
    politico-porno de l’autre lune, il manque un mot
    , un pornoshop à l’intérieur, ou fantastique intérieur, j’appelle, j’appelle, je n’appelle
    pas ça le désespoir.

     

    TRAFIQUANTS DE POULES VIVACES, AMOUR

    CHANCEUX, ARTIFICIERS, COLLECTIONNEURS DE NUIT 

    de secousses

     

  10. Anastasia dit :

    Je transcrirai le mauve du vent dans tes cheveux

     Qui a peur comme ça ?

    Combat 

    de
    secousses

    La gueule enfoncée

    dans l’extase

     

    Le cri aigu de toute chose que l’on divise

    Semblable au gueulement du vent

    Quand il arrache, déracine, desserre

    jusqu’à
    obstination

  11. Anastasia dit :

    Sur la route à l’intérieur fantastique, du rythme de tes yeux, il dit les rivières, soudaine, de lumière, inévitable,
    d’une force à faire vivre. D’un pas nourri, mêlé, hors ciel,
     le cri aigu de toute chose que l’on divise, semblable
    au gueulement du vent, quand il arrache, déracine, desserre. De cette déchirure,
    du verbe et du sens, jusqu’à la gueule, dégrafé de saccades
    , du récit, le souffle, personne ne souffle, jusqu’à l’obstination. Et que nos baisers claquent
    du fond du bois doré.

  12. Anastasia dit :

    Sur la route

    à l’intérieur fantastique,

    et mon amour 
    du rythme de tes yeux

    Tendre
    l’écart

    d’une force

    à
    faire vivre

     

    il dit que les rivières

    au

    rythme

    de

    l’esquive

  13. Anastasia dit :

    Dévore

    les
    langues

    de
    l’hiver
      fenêtre feu, vent fleur

    et tu chantes certains yeux


     

    déconstruction du piton, reconstitution du cyclamen,
    pigeonnier de notes
    combat
    digues à volants, ce ne sont pas des volants, canaux de lignes, foutre
    d’hypothèses, serrures, doubles-
    contraires,
    niques-manchots, décloisonnement
    , voies

    routes soleils

    décollement, désengorgement du pire

     


    tout ce qui fait vivre
     éclate

  14. Anastasia dit :

     


    Sur

    la route

    à l’intérieur fantastique
    ,

    il

    dit que les rivières,

    au

    rythme

    de l’esquive

     

    Et que nos baisers claquent le battement au fond du bois doré 

  15. Anastasia dit :

    phénizoème

    jusqu’à
    l’obstination

    le jour d’être
    vivante

    amour-naquîte


    Allume, palpe, idylle, éclaire, shoot,
    inlassable
    poème
    , tangue
    la nuit,
     détruit
    la marchandise, divague la règle, égorge la prédiction, déborde la voix,
    tremble

     jusqu’à briser les os de
    l’air

  16. Anastasia dit :

    -C’est une
    histoire d’amour !


    Ouverture


    des veines


    aux bouillonnements

    Nous sommes les naïves carcasses
    de l’amour

    LA LOI DU
    ROMAN : Quand on rencontre le bitume, on lui tire la barbe pour voir si ça mouche

    L’AMOUR
    VEUT
    PARLER


    -Et si un type veux


    te trancher la gorge ?

    Quand je te dis que
    vivre est une disposition


    +

    veines peuplées du jour

  17. Anastasia dit :

    David Marsac : votre pompe à lumière est en orbite.

  18. Anastasia dit :

    inévitable

    Navigation des voix, lèvres-feu, langues
    insoumises,
    écarlates, vent-fleur, safran sauvage et mon amour 
    du rythme de tes yeux.

    Tendre l’écART

    d’une force

    à faire
    vivre

  19. Anastasia dit :


    nos explosions rivières
    et tes songes insoumis

    A musique Langue

    =corps Fleurs d’un
    hiver


    Navigation des voix, lèvres
    -feu,
    langues
    insoumises,
    écarlates,
    vent-fleur,
    safran
    sauvage et mon amour

    du rythme de tes yeux.

    Tendre
    l’écart

    d’une
    force

    à faire
    vivre

  20. Anastasia dit :

    Aux
    fleurs d’un hiver

    à
    musique

    Tendre l’écart

    d’une force

    à faire vivre

  21. Anastasia dit :


    Aux fleurs
    d’un hiver

  22. Anastasia dit :

    Navigation des voix, lèvres-feu, langues insoumises, écarlates,
    vent-fleur, safran sauvage et mon amour du rythme de tes yeux.

  23. Anastasia dit :

    de tes songes
    insoumission

    du vivant


    aube irradiée

    langue=corps

  24. Anastasia dit :

    L’aube  irradiée de tes songes
    nos explosions  en rivières

  25. Anastasia dit :

    Déchirure

    du verbe

    et du sens

    soudaine, de lumière, inévitable.

  26. Anastasia dit :

    Manifeste Pour
    L’insoumission

    Au
    rythme de l’esquive

    La joie n’obéit  à personne +

     BAISONS

    D’un pas nourri, mêlé, hors ciel Azurite, sur les
    nerfs

    écarlate à l’hiver************

     

    Par approximation, une promesse
    de
    félicité

    NOUVELLES, POÈMES,
    POP-CORN

    CONFETTIS, VOILURES,
    GYROPHARES

    LEVRES, CÔTELETTES,
    AMOUR

    CHANCEUX, ARTIFICIERS,
    COLLECTIONNEURS DE NUIT 

    Dégrafé

    de secousses

    Pont jusqu’à la gueule – Nuit d’oubli clair 

     

    Le cri aigu de toute chose
    que l’on divise semblable


    au gueulement du vent

    quand il arrache, déracine, desserre

    de cette
     

  27. Anastasia dit :

     PAS COMME CA

    ECRIRE D’UN COUP

     

     

  28. Anastasia dit :

    L’arrière qui se dérobe, puis l’avant, l’émail, les coups de
    dents, c’est plus fort que dévorer, une lettre te disant le jour d’être vivante, comme ça, les meilleures rations, ce soir, même ou pire, Buchenwald voilà l’histoire, du récit, le
    souffle, personne ne souffle, et combien nous les aimions.

    -Alors, oui. Enterrés vifs.

    Aucune paroi, pas d’appui, ni même me souvenir. Me souvenir de
    quoi ? Ne pas oublier de vivre, ou ne pas cesser d’oublier qu’ils sont morts ? Car. Ou. Parce qu’elle était trop difficile à prononcer cette phrase ? Devoir de mémoire et
    droit d’oublier ravagent le cœur aimé d’une nuit à l’été. Jusqu’aux extrémités de l’os. Il s’agit de le dire. Qui veut prendre la parole ?

    Ou une corde. La route. Qui a peur comme ça ? Passe d’abord
    et ça se passe, la peau, n’importe quel moment, par exemple un mot très court, nous étions, plus rien d’humain, de mémoire en déchirure, comme la vague qui étrangle. Voilà comment ça bouge, on
    dirait que ça bouge, mais rien ne bouge du fond d’un puits duquel tu es un étouffement, laisser, espérer, approcher, respirer, rendre l’air irrespirable un flingue tendu contre le jour, après,
    vous savez, sans les mains, l’inscription, on fait de lui, ce qu’on veut, en hurlant. L
    e cri aigu de toute chose que l’on divise, semblable au gueulement du vent,
    quand il arrache, déracine et desserre, s
    ous la porte
    étroite de l’invraisemblable.

  29. Anastasia dit :

    Du
    récit, le souffle, personne ne souffle, p
    ulsations étaient
    trop faibles, dans le temps, et combien nous les aimions. De l’arbre, sous la mort, sans attendre. L’arrière qui se dérobe, puis arrière et avant, émail, coups de dents, quand elle commence,
    courir, pas courir, c’est plus fort que dévorer, car vivre on oublie jamais. Une lettre, ta respiration, le matin en te disant le jour d’être vivante, sans doute, certainement, comme ça,
    redoutable, les meilleures rations, ce soir, même ou pire, Buchenwald, voilà l’histoire. Descendre, le couteau, sous la gorge. Des pères, de sa maison, et de son corps. Je raconte. Alors, oui.
    Enterrés vifs. Jusqu’au fond, aucune paroi, pas d’appui, ni même me souvenir. Me souvenir de quoi ? Ne pas oublier de vivre, ou ne pas cesser d’oublier qu’ils sont morts ? Car. Ou.
    Parce qu’elle était trop difficile à prononcer cette phrase ? Devoir de mémoire et droit d’oublier ravagent le cœur aimé d’une nuit à l’été jusqu’aux extrémités de l’os. Il s’agit de le
    dire. Qui veut prendre la parole ? Ou une corde. La route. Qui a peur comme ça ? Passe d’abord et ça se passe, la peau, n’importe quel moment, par exemple un mot très court, nous
    étions, plus rien d’humain, de mémoire en déchirure, comme la vague qui étrangle. Voilà comment ça bouge, on dirait que ça bouge, mais rien ne bouge du fond d’un puits duquel tu es un
    étouffement, laisser, espérer, approcher, impossibilité, respirer, rendre l’air irrespirable, un flingue tendu contre le jour, après, vous savez, sans les mains, l’inscription, on fait de lui, ce
    qu’on veut, en hurlant. L
    e
    cri aigu de toute chose que l’on divise, semblable au gueulement du vent, quand il arrache, déracine et desserre, s
    ous
    la porte étroite de l’invraisemblable
    .

  30. Anastasia dit :

    Du
    récit, le souffle, personne ne souffle, p
    ulsations étaient
    trop faibles, dans le temps, et combien nous les aimions, de l’arbre, sous la mort, sans attendre, l’arrière qui se dérobe, puis arrière et avant, émail, coups de dents, quand elle commence,
    courir, pas courir, c’est plus fort que dévorer, car vivre on oublie jamais, une lettre, ta respiration, le matin en te disant le jour, d’être vivante, sans doute, certainement, comme ça,
    redoutable, les meilleures rations, ce soir, même ou pire, Buchenwald, voilà l’histoire. Descendre, le couteau, sous la gorge, des pères, de sa maison, et de son corps. Je raconte. Alors, oui.
    Enterrés vifs. Jusqu’au fond, aucune paroi, pas d’appui, ni même me souvenir. Me souvenir de quoi ? Ne pas oublier de vivre, ou ne pas cesser d’oublier qu’ils sont morts ? Car. Ou.
    Parce qu’elle était trop difficile à prononcer cette phrase ? Devoir de mémoire et droit d’oublier ravagent le cœur aimé d’une nuit à l’été, jusqu’aux extrémités de l’os. Il s’agit de le
    dire. Qui veut prendre la parole ? Ou une corde. La route. Qui a peur comme ça ? Passe d’abord et ça se passe, la peau, n’importe quel moment, par exemple un mot très court, nous
    étions, plus rien d’humain, de mémoire en déchirure, comme la vague qui étrangle. Voilà comment ça bouge, on dirait que ça bouge, mais rien ne bouge du fond d’un puits duquel tu es un
    étouffement, laisser, espérer, approcher, impossibilité, à respirer, rendre l’air irrespirable, un flingue tendu contre le jour, après, vous savez, sans les mains, l’inscription, on fait de lui,
    ce qu’on veut, en hurlant. L
    e cri aigu de toute chose que l’on divise,
    semblable au gueulement du vent, quand il arrache, déracine et desserre. S
    ous
    la porte étroite de l’invraisemblable
    .

  31. Anastasia dit :

    Du
    récit, le souffle, personne ne souffle, p
    ulsations étaient
    trop faibles, dans le temps, et combien nous les aimions, de l’arbre, sous la mort, sans attendre, l’arrière qui se dérobe, puis arrière et avant, émail, coups de dents, quand elle commence,
    courir, pas courir, c’est plus fort que dévorer, car vivre on oublie jamais, une lettre, ta respiration, le matin en te disant le jour, d’être vivante, sans doute, certainement, comme ça,
    redoutable, les meilleures rations, ce soir, même ou pire, Buchenwald, voilà l’histoire. Descendre, le couteau, sous la gorge, des pères, de sa maison, et de son corps. Je raconte. Alors, oui,
    enterrés vifs. Jusqu’au fond, aucune paroi, pas d’appui, ni même me souvenir. Me souvenir de quoi ? Ne pas oublier de vivre, ou ne pas cesser d’oublier qu’ils sont morts ? Car. Ou.
    Parce qu’elle était trop difficile à prononcer cette phrase ? Devoir de mémoire et droit d’oublier ravagent le cœur aimé d’une nuit à l’été, jusqu’aux extrémités de l’os. Il s’agit de le
    dire. Qui veut prendre la parole ? Ou une corde. La route. Qui a peur comme ça ? Passe d’abord et ça se passe, la peau, à n’importe quel moment, par exemple un mot très court, je ne
    sais pas si vous pouvez imaginer, nous étions, travailler, plus rien d’humain, il te faudrait une vie pour les ramasser, de mémoire en déchirure. Comme la vague qui t’étrangle. Sous la porte
    étroite de l’invraisemblable. Voilà comment ça bouge, on dirait que ça bouge, mais rien ne bouge du fond d’un puits duquel tu es un étouffement, laisser, espérer, approcher, une impossibilité à
    respirer, c’est rendre l’air irrespirable, un flingue tendu contre le jour, après, vous savez, sans les mains, l’inscription, on fait de lui ce qu’on veut, en hurlant.

  32. Anastasia dit :

    Du
    récit, le souffle, personne ne souffle, p
    ulsations étaient
    trop faibles, dans le temps, et combien nous les aimions, de l’arbre, sous la mort, sans attendre, l’arrière qui se dérobe, puis arrière et avant, émail, coups de dents, quand elle commence,
    courir, pas courir, c’est plus fort que dévorer, car vivre on oublie jamais, une lettre, ta respiration, le matin en te disant le jour d’être vivante, sans doute, certainement, comme ça,
    redoutable, les meilleures rations, ce soir, même ou pire, Buchenwald, voilà l’histoire. Descendre, le couteau, sous la gorge, des pères, de sa maison, et de son corps. Je raconte. Alors. Oui.
    Enterrés vifs. Contre le jour, jusqu’au fond, aucune paroi, pas d’appui, ni même me souvenir. Me souvenir de quoi, ne pas oublier de vivre, ou ne pas cesser d’oublier qu’ils sont morts ?
    Car. Ou. Parce qu’elle était trop difficile à prononcer cette phrase ? Devoir de mémoire et droit d’oublier ravagent le cœur aimé d’une nuit à l’été jusqu’aux extrémités de l’os. Il s’agit
    de le dire. Qui veut prendre la parole ? Ou une corde. La route. Qui a peur comme ça ? Passe d’abord et ça se passe, la peau, pas en avoir, à n’importe quel moment, par exemple un mot
    très court, je ne sais pas si vous pouvez imaginer, nous étions, travailler, plus rien d’humain, il te faudrait une vie pour les ramasser, de mémoire en déchirure.

  33. Anastasia dit :

     Du
    récit, le souffle, personne ne souffle, p
    ulsations
    étaient trop faibles, dans le temps, et combien nous les aimions, cet arbre, sous
    la mort, sans attendre, l’arrière qui se dérobe, puis arrière et avant, émail, coups de dents, quand elle commence, courir, pas courir, c’est plus fort que dévorer, car vivre on oublie jamais,
    une lettre, ta respiration, le matin en te disant le jour d’être vivante, sans doute, certainement, comme ça, redoutable, les meilleures rations, ce soir, même ou pire, Buchenwald, voilà
    l’histoire. Descendre, le couteau, sous la gorge. Des pères, de sa maison, et de son corps. Je raconte. Alors. Oui. Enterrés vifs. Contre le jour, jusqu’au fond, aucune paroi, pas d’appui, ni
    même me souvenir, me souvenir de quoi, ne pas oublier de vivre, ou ne pas cesser d’oublier qu’ils sont morts ? Car. Ou. Parce qu’elle était trop difficile à prononcer cette phrase ?
    Devoir de mémoire et droit d’oublier ravagent le cœur aimé d’une nuit à l’été jusqu’aux extrémités de l’os. Il s’agit de le dire. Qui veut prendre la parole ?

  34. Anastasia dit :

    Du récit, le souffle, personne ne souffle,
    p
    ulsations étaient trop faibles, dans le temps, et combien nous les
    aimions, de l’arbre, sous la mort, sans attendre, cet arrière qui se dérobe, puis arrière et avant, émail, coups de dents, quand elle commence, courir, pas courir, c’est plus fort que dévorer,
    car vivre on oublie jamais, une lettre, ta respiration, le matin en te disant le jour d’être vivante, sans doute, certainement, comme ça, redoutable, les meilleures rations, ce soir, même ou
    pire, Buchenwald, voilà l’histoire.

  35. Anastasia dit :

    La

    Porte

    Etroite

    De

    L’invraisemblable

     

    Comme la vague qui l’étrangle.

     

  36. Anastasia dit :

     

    De grands oiseaux rares

    Au rythme
    de l’esquive

    D’un pas nourri, mêlé, hors ciel

    Azurite, sur les
    nerfs

    Ecarlate à
    l’hiver

    Par
    approximation, une promesse de félicité

    NOUVELLES, POÈMES, POP-CORN

    CONFETTIS, VOILURES, GYROPHARES

    LEVRES, CÔTELETTES, CALCULS
    RENAUX

    CHANCEUX, ARTIFICIERS, COLLECTIONNEURS DE
    NUIT 

    Dégrafé

    de saccades

     

    Pont jusqu’à la gueule

    Nuit d’oubli clair

     

    Le cri aigu de toute chose que l’on divise semblable
    au
    gueulement

    du vent quand il arrache, déracine, desserre
    de cette
    déchirure
    du verbe et du sens, soudaine, de lumière, inévitable.  

    Loin des génies de toute
    humanité
    , J’oubliais la réalité du lieu d’où tu revenais

    Sous

  37. Anastasia dit :


    J’oubliais la réalité du lieu d’où tu revenais, comme la vague qui l’étrangle

    Sous

    La

    Porte

    Etroite

    De

    L’invraisemblable

  38. Anastasia dit :

    Le cri aigu de toute chose que l’on divise, semblable
    au gueulement
    du vent, quand il arrache, déracine, desserre, de cette déchirure, du verbe et du sens, soudaine, de lumière, inévitable. 

  39. Anastasia dit :

    Dégrafé de saccades

    Pont jusqu’à la gueule

    Nuit d’oubli clair

  40. Anastasia dit :

    Par approximation, une promesse de félicité

     

    NOUVELLES, POÈMES, POP-CORN

    CONFETTIS, VOILURES, GYROPHARES

    LEVRES, CÔTELETTES, CALCULS RENAUX

    CHANCEUX, ARTIFICIERS, COLLECTIONNEURS DE NUIT 

  41. Anastasia dit :

    Tombée
    parmi les ailes
    écarlate
    d’un hiver

  42. Anastasia dit :


     

    De grands
    oiseaux rares

    Au rythme de
    l’esquive

    Sur les
    nerfs

    Azurite

    Sanglots
    d’éclairs


    Loin des génies de toute humanité

  43. Anastasia dit :

    D’un pas nourri, mêlé,  hors ciel.

    Criée des yeux.

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