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Épargnez-vous désormais le dérangement de lire les textes, de consacrer ce temps mortel qui vous reste à lire avec les yeux, changez vos perspectives sur la
littérature, lisez des mains, palper les livres, appréciez-en la matière inédite, le frais négligé de leur couverture, le grammage érudit du papier, son épaisseur philosophique, la leçon austère
de sa roide tenue, le gris cerné des encres mûres, la transe des colles lucides, le fil au long ramage souterrain, hop le revoici, le choix des impressions, à peu de frais à moindre prix, vous
aurez accédé le temps d’un livre à la beauté concrète de la vie.