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Je recommande aux écrivains inédits en volume de mourir le plus rapidement possible et d’envoyer ensuite leurs manuscrits aux éditeurs spécialisés dans la
publication des oubliés, des mal-aimés, des retraités de la littérature française.
Morts, vous aurez toutes les chances de les intéresser.
À condition, naturellement, que vous ayez plusieurs livres publiés de votre vivant.
Le paysage éditorial se transforme en profondeur, à la vitesse d’un cimetière.