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Je prends en route une émission littéraire, où un extrait est lu. « Comment peut-on s’attarder sur un livre aussi grossièrement écrit, si peu inspiré, bardé de clichés sur l’art et la nature, riant comme la mort », ai-je pensé. Enfin son titre au terme de la longue et lente lecture est prononcé. Méfions-nous de la nature sauvage d’Elfriede Jelinek, qui reparaît en poche. Méfiance donc.

D’Elfreide Jelinek, j’aime le côté Hanna Schygullah. Même langue, même coiffure.

Mes goûts sont à moi-même ce que moi est à même + trait d’union irréductible.

Vient le jour où le nouveau livre d’un écrivain a pour concurrent ceux qu’il a précédemment écrits.

Grossis ton trait, évite ta mire, décuple ton geste, et vas-y, mon lapin, lâche ta purée. (Ta peur de l’obscène finira par te coûter le Nobel.)