Balzac
Disons-le vaillamment : la moitié vide de notre verre soutient la moitié pleine.
Nous aurons plus d’une occasion de nous réjouir bientôt. En attendant : rien.
Figurez-vous ceci : Balzac imprimeur éditeur (1826-1828) a dû renoncer à son activité au bout de deux ans faute de libraires pour vendre ses ouvrages. Nous n’aurons pas cette chance et remettrons les nôtres bientôt sur la Stanhope, pourvoyeuse d’espérance. (D’un autre côté, nous y avons gagné son œuvre.)
Avez-vous oublié que le roman fut d’abord langue et poésie ?
(…non cette sueur d’étable et de bœuf équarri.)
Sous l’aile du butor, dans le panier du marchand, Le Matricule des anges confirme, confiant, la résurrection du pachyderme de la littérature française et nous dévoile
son nouveau titre. Kol Osher peut mourir tranquille (sommeil de pierre).
Il serait d’ailleurs temps d’annoncer la nouvelle sur les écrans :
Le Matricule des anges, juillet-août 1850
Balzac s’est envolé vers le Japon, pas rassuré, dans un avion dont il n’avait pas bien compris qu’il décollait propulsé dans les aires vespérales, laissant loin
dessous lui les espaces dédiés à ses chaussures.
– Pourquoi rester assis, je vais prendre l’air, me dégourdir la couenne des idées, revoir la fin D’Ulysse dans la valise, insista-t-il, la main sur le
loquet de la carlingue (« Jolie petite soubrette. »)
L’hôtesse de l’air hésita un court instant de trop. Vertige des altitudes ? Pas assez de whisky ?
Vouaff – coup de vent – schlurps démentiel de la nature –
des éléments
– Balzac hors de l’étui d’acier
au milieu des nuages
flottant dans l’air frisquet
blanc tom bant-méditant
à contre-emploi dans l’espace dudedans
météorite largué d’un autre espace sidéral
– Quelque chose se dérobe sous moi
D’en haut, < )° °// ° ° ° °), à travers les hublots,
point dans le vide que les regards ne parviennent pas à ramener
‘
à retenir
,
qui diminue à une vitesse inégalée dans la littérature française
B
A
L
Z
A
C
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– …..Revieeent !