Avec Balzac, la littérature devient solaire : un esprit de rêve dans un corps hâlé.

La chose est désormais prouvée.

– Le plus pénible, c’est le socle, se lamentait Balzac que la postérité accablait d’un destin de forçat.

Tirait la chaîne de son pavé immense sur le boulevard Raspail en direction des berges de la Seine.

Au croisement du boulevard Saint Germain, plus courbé que jamais sous le poids de ses admirateurs, Sartre avise le désespéré.

– Un classique en déroute ! Voilà au moins à quoi j’ai échappé.

Après Balzac revient, notre comité éditorial envisage de publier la série prévisible : Stendhal revient, Proust revient, Sartre
revient, Nothomb s’en va.

Nous attendons vos manuscrits.

– Quatre retours pour un départ, c’est faire preuve de partialité !

– C’est notre manière à nous d’encourager l’immigration choisie et les départs volontaires.