Critique
La plupart des lecteurs parlent de littérature comme un facteur échange des politesses.
Ils s’indignent de la virulence des propos échangés mais ne tarissent pas d’éloges sur Céline méchant homme et Sade couturier (le con de ta mère, mec).
Nous dresserons un gibet aux indifférents.
Sa pensée est restée dans son emballage plastique ! (La citation, la référence, les protections hygiéniques.) Il ne manque que le prix pour en connaître la valeur marchande.
Vous n’en sortirez pas de cette littérature de premier de la classe, pleine de clins d’œil et de connivence. Les grimaces et grincements sont perdus d’avance. À la place, huile du sens et vaseline interprétative.
Je ne vois que la suppression définitive des goûts du jour pour en finir avec l’amoncellement de livres.
Revenons à la forme classique et immuable d’un Coucher de soleil.
(Je vous interdis d’acheter le dernier livre de Claro.)
(Je vous interdis d’acheter le prochain livre de Claro.)
(Madman Bovary et Bunker Anatomie, à la rigueur – ersatz de fin du monde.)