Ô Écrivain
« Freiheit und Frecheit. »
David Marsac décide d’ouvrir son=blog aux !commentaires – Tout en lisant Reinhard Jirgl.
« Liberté et insolence. »
Temps nerveux.
Ô écrit – vient !
– Tes petites polémiques, Ô Écrivain, ressemblent à mes calculs rénaux, lui dit David Marsac, droit dans les yeux du miroir de la salle de bain.
Le petit éditeur cherchait à en découdre, harcelait les passants, appelait au combat, bâton noueux et moulinets habiles au dessus de la tête, qu’il heurta
violemment.
– Te voilà mort, presqu’enterré, Ô Écri –
Avant de mordre la poussière, attaqué par derrière.
Au fond du trou, tu creuses encore, Ô Écrivain.
Je laisse à d’autres le soin d’être modestes, humbles, courbés – et mieux brouter les pissenlits.
La plupart des écrivains d’aujourd’hui ont du conservateur la qualité requise pour perdurer jusqu’à leur date de péremption.
– Le style de Flaubert moins la haine des lycéens, c’est tout le mal que je te souhaite, ajouta le petit éditeur, poing tendu, en direction du grand miroir de sa
salle de bain.