Divers

730.

Nous développons une collection de livres toxiques lardés de colles au pouvoir asphyxiant imprimés avec soin sur des papiers cancérigènes dont les encres vireuses
arrachent à l’ouverture l’ongle et l’œil du lecteur lui laissant l’os du doigt à vif pour se gratter le fond du crâne.

 

Pour lire : deux orbites. 

 

On comprend mieux la prudence des critiques littéraires dont la mort collective est annoncée à la une de la presse recyclable.

 

(Le petit éditeur avait repris ses rotations à la barre fixe peaufinant l’art du décollage par les pieds.)

729.

Ai-je vocation à me brouiller avec tous les circuits dédiés à l’édition indépendante ?

 

Le salon de L’Autre livre a lourdé notre candidature en raison d’un délai qu’il n’a pas respecté, nous informant tardivement d’une possibilité d’inscription
inapplicable hors délai. Faites le tour du cercle. Saluez.

 

Ils défendent l’autre livre, mais lequel ? Et avec qui ?

 

Nous fondons dès aujourd’hui L’Autre Salon de l’Autre Livre. L’autre de l’autre, c’est le livre. Désinscription gratuite.

 

On ne pourra guère nous accuser de collaboration avec l’esprit de franche camaraderie.

 

(Nous y viendrons bardés de livres explosifs que nous lancerons sous le manteau.)

 

À chacun sa farce de l’Indépendance.

 

Le problème de nos amis, c’est qu’ils sont aussi nos ennemis (bis).

727.

J’ai remisé mon euro symbolique. Flammarion a décliné mon offre de rachat.

 

Tant d’écrivains et de redites : nous ne manquerons pas de petit bois pour nos barbecues.

 

(Mon silence signale une suractivité occulte.)