Divers
Et vive le postillon qui rafraîchit d’un jet de pensée le visage d’autrui !
(Le crachat, le mollard, le robinet qui fuit, le pied dans la flaque, le paquet d’eau,
la lame de fond, la canalisation qui lâche, la marée d’équinoxe et, derechef, le glaviot, le graillon, le bafouillis pénible de l’humaine condition.)
Le postillon est souvent en avance d’une pensée. (Cavale devant.)
Il va falloir mettre un peu d’ordre dans nos pulsions génocidaires et nos repentirs mémoriels. On ne s’y retrouve plus.
– Arbamafra ?
Dans la mesure où la plupart des romans contemporains mettent en scène la vie de mes voisins de palier, je n’ai aucune raison de les lire. Une enjambée, me voici à
leur porte, je n’ai plus qu’à sonner, goûter la bonne chaleur fraternelle de leur présence autour d’un verre (+ cacahouètes).
La bonne concierge d’en bas me fournit de surcroît en dialogues savoureux pris sur le vif des clichés.