Divers
C’est au moment où la littérature ne nourrit plus son homme que se mesurent les vocations (des écrivains, des éditeurs, de leurs lecteurs).
Qu’un auteur à succès exige des royalties, le bon sens et le droit s’accordent pour lui donner raison ; mais qu’un écrivain sans public demande à être payé, voilà
qui frise l’insolence et l’abus de confiance.
(Il est souvent utile d’envisager les deux problèmes d’une même question.)
Au lieu de démolir son livre, le critique ferait mieux d’assassiner l’auteur. Il épargnerait aux lecteurs la lente agonie de ses commentaires et
rodomontades.
– Essayez-le. Ce livre se lit très bien en conduisant.
À droite, des rires. À gauche, un tabouret qui tombe.
La publication est un remède à la tristesse des livres (qui paraissent). Encore que l’on rigole beaucoup à la lecture du dernier livre de –––– (son nom m’écharpe).
Tant de mots prévisibles dont l’agencement était perdu d’avance.