Le petit éditeur venait de mettre au point une mitrailleuse à compliments qui allaient droit au cœur.

Ma connaissance de ses livres est si intime et mon émoi si grand que je n’ose plus les lire qu’au lit.

Les écrivains fuyaient l’étreinte du critique amoureux dont l’enthousiasme avait tout l’air d’un  harcèlement.

L’écrivain au front dur n’avait pas vu les oreilles d’âne que son collègue à la joue souple avait dressées au sommet de son crâne. 

Je mesure au nombre incalculable de romans policiers dans ma bibliothèque quel genre d’esprit retors je suis.

Je voue à Kafka une affection que son oeuvre déçoit presque à chaque fois, passé l’enthousiasme de quelques pages lues au hasard.

Quel livre français de l’année 2011 retiendra l’attention de la postérité ?

(Le plaisir que j’éprouve à lire Handschin suffira-t-il à la séduire ?)