Divers

536.

Les romans de la dernière décennie ont produit cette foule de petits personnages appelés à grossir la troupe des mites de la littérature laineuse française – si
douce au coin du feu.

 

Prendre du recul au bord du gouffre impose de marcher dans le vide.

 

La revue Dissonances y consacre un numéro
spécial
de grande tenue (avec les variations d’usage : à ce propos, je vous invite à
découvrir la recension exacte, donc nuancée, du blog De
Litteris
.)

 

Le petit éditeur avait envoyé lui aussi son écot, en forme de petit texte imperceptible, parfaitement élagué, charmant, léger comme feuille au vent, vide sur vide –
qui fut illico refusé par la revue. Rien n’y fit, ses pleurs, ses rages, la promesse d’une nuit d’amour : « Pas de copinage !
 »

535.

J’ai failli me lasser de mon post-it quotidien !

 

Aux premiers jours de l’automne, le lecteur peut compter sur son bol de soupe populaire.

534.

Il portait fièrement le livre sur sa tête arborant au côté la cocarde du post-it.

 

Le livre est mort, sa forme usée et son usage réduit à quelques titres bientôt servis en soupe informatique. Il est temps de trouver des applications nouvelles aux
stocks accumulés : le livre tipi pour nos hamsters, le livre sébile pour nos aveugles, le livre sous-verre pour nos buveurs de bière.

 

En vente sur ce site.