Divers

523.

Il est caustique, mais il manque d’humour.

 

Un livre comme un malentendu qu’aucune lecture ne saurait clarifier.

 

Les libraires font ce qu’ils peuvent. Ils espèrent se passer bientôt des lecteurs et des écrivains.

 

– La caricature n’efface pas le modèle, se dit Scarron approchant du feu La Princesse travestie… Se  ravisant soudain, regard à gauche regard à
droite, y jette La Princesse de Clèves.

522.

– Au lieu de bougonner dans ton coin, tiens, enfile ma peau et prête-moi ton âme.

 

Les lecteurs font ce qu’ils peuvent. Mais comment dire aux libraires de faire leur travail ?

 

Ça ne manque jamais. Ils s’extasient sur les mêmes livres, en cadence, tous les deux mois.

 

Le petit éditeur avait décidé de faire la nique aux libraires en ouvrant une librairie florissante, uniquement pourvue des mille livres de la bibliothèque de
Montaigne, revue aux goûts du jour naturellement. Pour Plutarque, il hésitait entre Hazan et Attali.

 

– Figurez-vous que Montaigne avait déjà Montaigne dans sa bibliothèque.

521.

Les écrivains font ce qu’ils peuvent. Les libraires et les lecteurs sont en revanche inexcusables.

 

–  Comme je vous comprends, répondit le petit éditeur aux deux ombres coincées contre sa boîte crânienne. Nous ne nous branlons plus pour les mêmes raisons et
la ciguë est passée de mode.

 

La Princesse de Clèves coupa sans réfléchir le cordon de son premier Tampax et fut contrainte de renoncer à monsieur de Nemours dont elle était pourtant éprise. –
Ben oui, mais…

 

Les éditions CB, qui rééditent David Markson en Grande-Bretagne, ont une démarche intéressante, en crabe, proche de la nôtre. J’envoie illico nos ouvrages au Guardian,
plus prompt au galop que Le Matricule des Ânes.

 

More about the human comedy of the publishing world in Great Britain right here.