Divers
La promenade vaut le détour ; le point de vue, le suicide.
– Passe ton chemin ! hurla le livre au lecteur sur le point de l’ouvrir.
Il monta à l’échelle, passa la corde autour de la branche la plus haute et s’en fil une balançoire.
Qui ose encore de tels enfantillages, à part David Marsac ?
Le talent, le médiocre et la nullité se disputent la faveur des libraires avec la violence du génie absent.
Vivement les autoroutes du téléchargement payant, tétines électroniques, bavoirs, plaisirs et suçotements. Que l’on se passe ENFIN des librairies
indépendantes !
(Difficile de s’essuyer les fesses avec un post-it.)
Miracle de la librairie indépendante où tout le monde s’accorde sur un même livre, de Lille à Montpellier, de Strasbourg à Biarritz, de septembre à septembre.
Lecteur à dépecer.
– Libraire libre ? demandait aux passants le petit éditeur, à poil sur son tonneau.
Je respecte les biceps du fort et je frappe aux couilles. Courbette, détente.
Il peaufina si bien son texte qu’il offrit à ses lecteurs la somme de ses hésitations, le fil de ses retouches, l’ellipse de ses effacements.
Le racolage étant sévèrement réprimé, les premières pages d’un livre devraient par précaution faire fuir les lecteurs.
Il travaille son style de la clavicule au clavier.