Divers

432.

David Marsac profita du large sourire dans son miroir pour se brosser les dents sans perdre une miette du discours prononcé à la tribune du lavabo.

 

Le petit éditeur avait du mal à croire qu’un paradoxe suffirait à renverser la pyramide éditoriale mais s’efforçait, depuis trois jours, de faire entrer sa tête dans sa chaussure.

 

– D’où vient que la lecture de Black Boy me touche tant ? se demandait DM, examinant sa peau dans le petit miroir. Je ne suis pas noir, ni dehors ni –

 

––  deux dents  ?

 

(432 posts réguliers et toujours pas de proposition d’éditeur. Ohé, L’arbre vengeur !)

431.

Petite foulée, souffle évangélique, le petit éditeur trottait en boucle sur le ring de son blog, sous les acclamations fleuries d’admirateurs sonnés.

 

– J’enfile des gants de boxe pour ne pas vous blesser, chantonnait le petit éditeur en veine d’attentions tendres. Venez sentir les fleurs mouchetées de mes
deux poings.

 

Et pif, dans la mouche de ton nez !

 

Crochet du Wright, Œil au Boy noir (suite).

 

– Il devrait être thanatopracteur ou écrivain, se dit le petit miroir désolé (humour pachydermique de son double d’infortune).

430.

Bien malin qui pourrait donner le nom de la charmante personne au bras de Madame David Marsac.

 

Le petit éditeur aurait bien aimé partager le pessimisme ambiant mais tout n’était autour de lui qu’Occupation prenante, résurrection heureuse, bel amour partagé.

 

– Parle pour toi, coupa le petit miroir.

 

Le réalisme narratif aurait-il un passé devant lui ? s’étonna le petit éditeur à la lecture du Black Boy de Richard
Wright.