Divers

419.

 

Dans sa combinaison de scaphandrier, le petit éditeur prit place avec trois jours d’avance au départ du 110-mètres haies.

 

Le mordant ne me nourrit plus. Il est grand temps de revenir aux grignotages.

 

Façon castor.

 

Il referma la porte grinçante de son humour bien huilé et partit à la recherche d’un soleil de plomb.

  

Tout est publiable :  l’Incendie, la Denture de plomb, la Semelle du castor.

 

 

418.

Un livre que l’on peut résumer en quelques lignes mérite-t-il d’être lu dans son texte intégral ?

 

L’envie me prend parfois de ruer dans les civières de la critique.

 

Dans ce domaine aussi on succède à des imbéciles et on est remplacé par des incapables.

 

En vieillissant vous vous amollisez, moi je m’endurlis. Choc des sénilités.

416.

Il se trouvera toujours des gens pour dénigrer ce que vous écrivez, profitez-en, prêtez-leur un dédain attentif, et demandez-vous in petto, à la gueule de
vos contempteurs, ce qu’en penserait Shakespeare, Balzac, Melville ou Marsac. (Pour le dernier, me demander directement.)

 

La critique en polyester compte autant sur le 14-Juillet pour s’enflammer que sur la rentrée littéraire.

 

Si vous avez des doutes sur vos écrits, lisez la page critique de Martine L. qui désormais émarge au M-D-ZA (surtout pas de noms). Parcourez la critique, les
extraits, les références, le prix (et surtout le code-barres).

 

Votre dédain ne me touche pas autant que les deux dindes à vos côtés, gloussait David Marsac dans le poulailler.

 

(C’est pénible, même pour la guerre il faut être deux.)