Divers
Afin de répondre à la demande d’un lectorat en mal de suçotements pour les vacances, le petit éditeur lance sur le marché un biberon névrolutionnaire à
remplissage automatique, dédié à une littérature lactée, sirupeuse et renouvelable à l’infini de la demande, dont la teneur en lait d’auteurs emmanuellement tiré est garantie à 100 %.
Télaitchargement payant à partir des citernes prévues à cet effet dans les étables de vos librairies / supermarchés + machines à café.
Puisque vous attendez de moi que j’écrive et pense comme vous, nous allons nous passer de vos services.
Prime photographique de notre jolie vacance à Rochefort :
La bannière sans le vent + Louet asséché et baigneuse nue. Si, si – plissez votre regard, vers le lointain à droite.
Ça va un moment la fraternité poétique, mais il va bien falloir briser des os pour faire chauffer la soupe caustique.
Nos deux mètres linéaires après installation à Rochefort.
Le fil à dérouler d’une lecture électrique.
Les évidences : de la revue au livre et du livre aux dédicaces inspirées.
Bâtir, rêver.
La bannière dans le vent des souffleurs de vers.
Une graphiste réjouie (éditrice de surcroît).
Merci au Centre poétique de Rochefort-sur-Loire des bons moments trop courts passés ensemble – et tant pis pour la mer absente (et Jacques Demy) car nous avions,
installés sur les bancs au mètre linéaire, un nombre impressionnant de poètes trimant dos à dos.