Vous devriez me remercier de dire si peu de bien de votre livre avec autant d’intelligence et de culture, et plus encore vous estimer heureux / heureuse (personne
ne pourra l’être à votre place). Vous échappez ainsi à la médiocrité. Plaire à tout le monde, est-ce une aspiration ? Ma critique dissonante vous permet d’accéder à un statut d’auteur digne
d’intérêt. Le désir d’unanimité cache mal au fond (avancez dans le noir) –

a) un académisme larvaire.
b) un sarkozisme naissant.
c) une symbiose mal gérée avec maman.

Le romancier écrit. L’écrivain écrevisse.

La plupart des éditeurs vous diront qu’ils publient des livres indispensables. Moi, le premier. Reste à savoir pour qui et quand.

Quel son rendrait le k cédille ?

L’édition indépendante organise la résistance sur le modèle des Amap : paniers transgenres garnis selon saisons.

David Marsac avait renouvelé son lot d’idées sur l’édition à l’occasion d’une journée organisée par le Centre de ressources du livre à Nantes, où il s’était bien
amusé, langage choisi, veste repassée. À sa place, en si bonne compagnie.

(J’imagine que les supermarchés arrêteront de vendre des produits bios le jour où les libraires indépendants ne vendront plus de produits de supermarchés, se dit
encore le petit éditeur de retour dans son potager.)

Difficile d’imaginer la vie sans Grabinoulor, Corps et biens, La Chartreuse de Parme, Le Songe d’une nuit d’été.

Notre comité de lecture cherche des écrits organisés comme des attentats : lecteurs en pièces + narration méconnaissable.

Ventilateur contre lampe électrique.

(Tout radoteur d’histoire sera inscrit d’office au panty socialiste.)