Divers
Je partage l’inquiétude grandissante. Il est impératif de préserver incontinent les océans, vessie de notre planète. Goutte que goutte.
Heureusement, les flots de livres qui inondent aujourd’hui l’espace auparavant dédié à la surprise, mirage dans le désert, plongent les lecteurs dans
l’eau jusqu’aux genoux.
Certains libraires imperméables aux crises écologiques, mais débordés, à la limite de la noyade organisée, se répandent en plaintes déchirantes.
– Voulez-vous que j’assèche la Mer Rouge ? leur demandait au téléphone David Moïse improvisé.
– Non. La Sodis et Volumen !
Pensons à la vitesse d’une catastrophe ou apprenons à patauger.
En attendant, je vous propose d’admirer le déluge organisé dans l’aquarium de L’Esperluète, à Chartres, où
nous serons le 14 mai, à 19 heures (prévoyez vos bottes et vos chèques en bois).
– Vous allez rire, les gars, mais Richard Blin s’est fendu d’un article sur L’atelier de la
chair. Au tour bientôt d’Isabelle disloquée – enfin sur l’établi.
Considérons trois amis engagés dans un projet commun à gags multiples. Demandons-leur d’écrire n’importe quoi d’extrêmement sensé, puis d’échanger leurs
feuilles.
Brouillons les plumes. Ébouriffons les styles. Vous obtenez David Marsac.
La réalité à laquelle nous rêvons est plus complexe que la vérité.