Je perds mon temps contre le temps.

Nous survivrons à la faillite du lecteur. Heureux, mais seuls.

Considérons la réalité. Marie-Richeux et Jean-Birnbaum ne font ni la pluie ni le beau temps, seulement la mauvaise littérature.

Certains livres pour enfants préparent les parents à la tétine, la grande pacificatrice.

Notre joie inventera le pluriel solitaire.

« Non mais : il se moque de nous ou quoi ? »

Comprenez le principe. Amazon offre les frais de port, les librairies se plaignent. Nous facturons les frais de port, les librairies se plaignent.

Un lecteur passe commande du Plancher au Passage, à Lyon, grande libraire indépendante. Au lieu de commander deux livres pour s’épargner les frais de port,
que nous offrons à cette condition, la librairie informe son client que les délais de livraison seront d’un mois, les frais de port en supplément. Le lecteur renonce. – Il y aurait eu pourtant
moyen de lui fourguer un Jean-Rolin, prix de désolation.

Je vais lancer une page facebook : « Du curare pour la librairie ! »

Notez ceci : les librairies libres sont rarement en concurrence avec Amazon. La plupart des livres qu’elles proposent n’y sont pas même référencés. (Cf. L’herbe entre les dalles, que vous pourriez contribuer à remettre à flot en
cliquant de toutes vos phalanges.)

Dans leur catégorie respective, Marc Levy, Jean Rolin et Thomas Vinau figurent sur Amazon au
top des ventes.

Du top au pot, il n’y a qu’un pet. – Topopo pour le bobo. 

(Tarte à la crème et souliers trop grands.)

Le pied dans la bouche du lecteur, nous lui arracherons peut-être un cri.

Traversons la mer dans une écumoire.

Le jeu de Meaux pue.

Puis nous ferons de ses paupières un papillon de nuit.