Divers
Devant la pénurie de lecteurs, j’invite les écrivains, qui ne manquent pas, à se constituer par affinités en phalanstères fondés sur les valeurs du respect mutuel
et de la réciprocité des ventes.
Afin que vive encore la littérature française.
– Allons z-enfants de la batterie, rechargeons ensemble nos énergies.
– Au fond, se dit Ernest Marsac, prenant une pose avantageuse, l’essentiel en littérature est moins de produire des masses éclairées que de produire de grands
génies et un public choisi pour les aimer.
L’été approche. Le petit éditeur dont l’embonpoint est proverbial cherchait quelques romans de cinq cents mots, ponctuation comprise, en vue d’une cure
d’amaigrissement.
Aujourd’hui, Marsac est sur les routes entre Le Mans et Clamecy pour assurer le B.A.T. machine du petit livre bleu bientôt sur vos écrans.
Il cherchait en chemin un nouveau moyen de diffuser ses livres en supprimant les rouages, les courroies, les circuits de distributions, le copinage avec les
journalistes du Matricule des anges.
Pas tagadac, pas tagadac ?
Reste donc, solitaire et molle, L’asperge de Gustave Manet.
Sous la muleta.