Divers
Enveloppé dans sa muleta le petit éditeur attendait le taureau, tagadac tagadac tagadac, troupeau des doigts sur la palissade.
Isabelle, à m’en disloquer paraîtra dans deux semaines. Les soins graphiques que nous lui avons apportés expliquent ce délai supplémentaire. Je sens votre
impatience fébrile. C’est ainsi. Les grandes passions, érotiques et littéraires, ont leur rythme propre.
Vous pouvez cependant découvrir, ici m’aime, en avant-première, l’un des marque-pages créés à cette occasion par Anne Milet, de l’agence Atribu (Zèbres and Co). Des extraits du poème de
Christophe Esnault + la troisième intervention de la dédicataire sont disponibles à la page du livre.
Cliquez – qu’on ne vous le redise !
Et puis patience.
Vous devez bien avoir d’autres lectures en souffrance (Mouton de Morgiève, Madman Bovary de Claro, Ma vie de P.N.A. Handschin,
L’autofictif Père et fils, de Chevillard, Monsieur Le Comte au pied de la lettre de Philippe Annocque ?).
– Apparemment, il rase gratis ! s’étonna le petit éditeur au cours de sa lecture.
David Marsac fit jouer ses muscles à travers le peignoir, saillir ses clavicules, trembler ses longs beaux cils, enfin montra l’acier de sa prothèse dentaire avant
de se remettre, rasséréné, à la lecture de ce caïd de la littérature française dont les écrits lui inspiraient des terreurs nocturnes.
– La littérature ou la vie ! hurla le petit éditeur index tendus vers son miroir (pouces angles droits).
Brossage des dents et puis au lit.