Divers
Depuis quelques semaines, ses données personnelles, le nom de sa maman, sa vie la plus intime et jusqu’à ses écrits confiés à cet espace dédié aux seuls lettrés
étaient l’objet d’attaques indélicates de la part des bas-fonds de l’humaine condition rassemblés – fait exprès – sur le Web où il avait – fatale coïncidence – aussi ses habitudes
quotidiennes.
Coincé entre l’écran et le dos du fauteuil, il n’avait plus qu’un choix : passer les bras en croix au travers de l’écran – saut dans le vide.
Il est de plus en plus facile de collecter sur la Toile des informations relatives à des personnes connues ou inconnues, de suivre leurs faits et gestes, de
vérifier le poids de leurs identités, voir leurs visages, lire leurs textes, – tâter leurs sexes.
David Marsac n’échappe pas à la règle commune. Il se partage entre les Grands Prix de vitesse moto (aux 24-Heures du Mans), la pratique du judo (ceinture noire
depuis 1994), le championnat du monde de chanbara (vainqueur en 2010), la traduction technique (spécialité design informatique) et l’animation d’une maison d’édition (Les doigts dans la prose),
que vous connaissez.
David Marsac a plus d’un a à son nom, mais pas de sexe déterminé.
Le pseudonyme révèle finalement plus qu’il ne cache et le masque fait peau.
Quel hasard merveilleux ! Quel terrain favorable ! Une aubaine pour votre programme de lecture ! Vous venez d’atterrir sur le petit manège de nos chevaux de bois, à
la périphérie de la littérature, galop de bas en haut à vous cogner la tête contre le vide des murs.
On vous aura prévenus.
Prenez place pour le grand tour, David Marsac est aux commandes et préside aux plaisirs. Vous pouvez faire tagadac tagadac pour stimuler votre
monture.
(Aucun retour possible. Nous tournons en ligne droite.)