Divers

268.

Considérant la chaîne du livre et la pâtée servie, il est plus simple d’abattre le chien que de lui apprendre à écrire.

 

La tablette  de lecture ressemble à s’y méprendre à l’ardoise magique de mon enfance : je gribouille, je secoue, j’efface. Et je recommence.

 

Plus de libraire, plus de papier : des impulsions électroniques.

 

David Marsac glisse sur Facebook avec l’aisance d’une pâte feuilletée par un rouleau à pâtisserie. 

267.

– Que nous importe les hiérarchies dans un monde où les pyramides s’effondrent !

Puis ils reprirent la discussion sur les mérites comparés de Stendhal et de Paul Géraldy.

 

De nombreux écrivains entretiennent comme une évidence l’idée d’une hiérarchie des goûts et des valeurs littéraires. – Vous êtes la somme de vos lectures et vos
lectures ne valent rien.

 

Sur la pyramide de ses goûts, il assoit son pouvoir.

 

Mais sur la table des libraires tout ce veau.

265.

Eux ne démissionnent pas. Du haut de leurs écrans, quarante David Marsac vous contemplent et vous saluent.

 

Les hiérarchies pyramidales s’effondrent mais les éditeurs français n’ont pas encore pris la mesure de leur déconfiture prochaine.

 

Antoine Gallimard fuite, Irène Lindon jambes à son cou, Viviane Hamy poudre d’escampette, Bertrand Py lapin de Varennes – pour ne citer que les dictateurs directeurs d’opérettes.
(Petites œuvres.)

 

– Ça me coûtera des amitiés utiles, se dit le petit éditeur en s’arrachant les poils du nez dans son miroir. La vérité pourtant passe avant tout.
Voyez Zola.