Divers

222.

– Point de livre plus innocent qu’un mauvais livre, se dit Denis Marsac en consultant la pile de la rentrée de janvier 2011 diligemment offerte par quelques
éditeurs auxquels son blog inspirait une confiance déroutante. 2010 aura été pour moi une excellente année, ajouta-t-il, bout d’olive piqué sur un cure-dent, conscience tranquille et cœur
léger.

 



 

 

218.

David Marsac se blottit au milieu des papiers d’emballage dans l’espoir fou d’être la surprise sous le cadeau.

217.

– Quel Dieu, quel moissonneur de l’éternel hiver avait, en s’en allant, négligemment couvert, cette faucille d’or sous le champ des étoiles, se demanda Victor
Marsac interloqué par la puissance des guirlandes électriques pendues aux branches des lampadaires du Mans.

 

Puis il se remit à la relecture du grand roman d’Obaldia : « Mes femmes sont mortes, je n’ai plus de feu, ouvrez-moi la porte…Toute la vie peut se tambouriner
sur les vitres en fredonnant des petits airs. Les petits airs font les grands sanglots. »