Divers

154.

David Marsac ne savait plus à quel masque se vouer.

 

– Nez rouge et pantalon bouffant ?

 

Amuser la censure pour la mettre à ses pieds.

153.

Quand je rencontre une histoire, je la fais danser. À coups de revolver sur le pavé.

 

Danse, danse, au son des chargeurs, ruisselant de fluidité, la mélodie en poudre te suit sur le trottoir, tes goûts te sont comptés.

 

Il est temps de payer. Le bip du code à barres sort le lecteur de sa rêverie, roman époustouflant dans sac plastique. (Amour, meurtre et docilité.)

 

Sous les tables des libraires, David Marsac voyait de loin exploser l’os du crâne et les cervelles dans l’atmosphère vivifié. Mieux qu’un 14-juillet !

 

Puis rangeait son détonateur.

 

(Sortir sans payer en contournant les flaques sur la chaussée.)

152.

La peur du manque alimente la pénurie. Et le blocage est ainsi assuré par ceux qui cherchent à l’éviter.

 

« La file d’attente de vos désirs est le
moteur de notre énergie ! »

 

– Ça a de la gueule, se dit David Marsac, ajustant le brassard noir de la révolte devant le miroir de sa salle de bain.

 

(+ œil tourné vers les commandes.)