Divers
Notre monde est à l’image de la vingtaine de livres lancés à chaque rentrée sur les populations civiles ensevelies sous les bombardements.
Le prendrais-tu pour toi ce tutoiement intempestif ?
Tu m’abandonnes un pouvoir dangereux.
Tu vide-ordures dont j’alimente ta vie.
(– C’est du David Marsac, ça ?)
– Je n’ai aucune raison de craindre l’avenir, se dit David Marsac. Je ne suis pas Rom, je ne porte pas la burqa et j’ai deux passeports français.
Variante : « … et j’aime la police. »
Variante bis : « … et j’aime Marc Levy. »
Il fallut pourtant passer à la lecture armée et descendre dans la rue.
La manifestation qui s’est tenue au Mans pour infléchir la politique gouvernementale contre les expulsions d’écrivains accusés de malmener la littérature nationale
s’est terminée dans un bain linguistique accompagné de joutes oratoires, et de quelques ventes sous le manteau de Marge occupée.
Les partisans de la diversité littéraire ont dénoncé les provocations inqualifiables lancées par la police derrière le bouclier ostensiblement affiché des livres de Marc Levy.